Gaulle (Charles de)

De Gaulle : propos privés

Le général de Gaulle était-il favorable à la construction européenne ? Quelle Europe voulait-il ? Quelle politique poursuivrait-il aujourd’hui ? Des questions auxquelles répond Alain Peyrefitte qui fut, entre autres, ministre de l’Information sous Pompidou 1962-1966.

L'adieu au Général

La démission du général de Gaulle, après l'échec de son dernier référendum, le 27 avril 1969, fait encore l'objet de vives controverses. On a même pu parler de suicide politique... L'interprétation de François Goguel.

L'armée était sa famille

De Gaulle n’a jamais ménagé l’armée. Certains officiers l’ont parfois mal accepté. Mais la plupart d’entre eux ont fini par se rallier à l’ « aventurier » de 1940. Le général Buis, témoin exceptionnel de la période, évoque un homme qui était avant tout un politique, mais redevenait militaire au contact des militaires.

L'exercice solitaire du pouvoir

Arrivé à la tête de l’État par la force de son autorité morale, de Gaulle a imposé son style de gouvernement : des Premiers ministres « sur mesure », des Conseils des ministres sans débats, des révocations brutales. Un autoritarisme sans nuances ? L’exercice gaullien du pouvoir comporte des facettes multiples et parfois contradictoires.

Le grand dessein du Général

Entre 1958 et 1969, le général de Gaulle imprime sa marque, pour longtemps, à la politique étrangère de la France, dont il fait un domaine réservé du président de la République. Son « grand dessein », à visée planétaire, se résume en quelques mots : indépendance nationale, rôle mondial, exception française. Pour Jean-Michel Gaillard, qui tire de cette décennie un bilan très nuancé, la politique gaullienne fut surtout un magistère du verbe, impuissant à briser la logique des blocs.

Le 13 mai 1958 : un coup d'État ?

Depuis plus de trois ans, la France fait la guerre en Algérie. A Paris, les gouvernements se succèdent en vain. Le 13 mai, à Alger, une manifestation tourne à l’insurrection. Un Comité de salut public encadré par les militaires se met en place.

Dès lors, trois pouvoirs s’affrontent : à Paris, un pouvoir légalement investi. A Alger, un pouvoir de fait. Enfin, le pouvoir moral du général de Gaulle.

Objectif n° 1 : tuer de Gaulle !

L’Organisation armée secrète OAS, formée d’officiers et de civils fanatiquement opposés à l’indépendance de l’Algérie, effectua entre 1961 et 1962 de nombreux plasticages. Et, de mars à septembre 1962, commit près d’une tentative d’attentat par semaine sur la personne du chef de l’état !

Un parti pour de Gaulle

En avril 1947, 1 homme qui s est toujours voulu au-dessus des partis crée sa propre formation politique, le Rassemblement du peuple français. En quelques mois, le RPF rassemble un million d'adhérents... Pierre Lefranc, qui était de l'aventure, témoigne.