Guerre d'Algérie

Avril 1961 : le putsch qui a fait pschitt

Ce 21 avril 1961, à Paris, l'inquiétude est au plus vif : les généraux Challe, Salan, Zeller et Jouhaud ont tenté de s'emparer du pouvoir à Alger. Le pays est-il menacé de guerre civile ? Certes, de Gaulle affirme sa détermination à ne pas céder aux putschistes, mais le Premier ministre Michel Debré lance un appel affolé aux Français. Pourtant, dès le 25, l'insurrection retombe. Tant de peur pour si peu ?... Les archives nous permettent de mieux comprendre pourquoi la rébellion s'est effondrée si facilement.

La tragédie algérienne

Jusqu'en 1958 et le retour au pouvoir du général de Gaulle, la France reste aveuglément cramponnée à une fiction : l'Algérie est française. L'enlisement dans la guerre, ouverte en 1954, est le seul horizon. L'Algérie indépendante restera marquée par cette naissance au forceps.

France-Algérie : la guerre des mémoires

Au début de l’année 2010, une proposition de loi était déposée au Parlement algérien pour « criminaliser » le colonialisme français. Quelques mois plus tard, Hors-la-loi , de Rachid Bouchareb, était contesté dès sa présentation au Festival de Cannes. Le point sur les enjeux de cette guerre des mémoires entre la France et l’Algérie à l’occasion de la sortie de Hors-la-loi , le 22 septembre.

Camus l'Algérien

Le colonialisme et ses abus étaient impardonnables. Mais l’indépendance impensable. Camus a vécu la guerre d’Algérie comme une tragédie personnelle.