Guerre d'Algérie : les insoumis
On connaissait ses opposants politiques. Mais on a sous-estimé le chiffre de ceux qui refusèrent de la faire.
On connaissait ses opposants politiques. Mais on a sous-estimé le chiffre de ceux qui refusèrent de la faire.
Quelle date pour commémorer la guerre d'Algérie ? La querelle ravive les enjeux du conflit.
Ce n'était pas le premier témoignage sur la torture en Algérie. Mais c'est celui qui fit éclater le scandale. Il y a tout juste cinquante ans, les éditions de Minuit publiaient La Question , d'Henri Alleg. Il a livré ses souvenirs à Michel Pierre.
Ils n'avaient pas grand-chose à voir avec leurs cadets des barricades. Ces jeunes gens-là travaillaient à 14 ans, rêvaient à Bardot, mais ignoraient la pilule. Ils ont tous été marqués, de près ou de loin, par le dernier conflit colonial de la France.
L'Ennemi intime , en salles le 3 octobre, livre une vision ultraviolente de la guerre d'Algérie. Une approche très contemporaine qui rend compte aussi des angoisses, des doutes et des peurs de toute une génération de soldats.
La "période la plus passionnante de sa vie" : c'est ainsi que Jacques Chirac qualifie son service militaire en Algérie, en 1956-1957. Au point d'envisager sérieusement de rempiler pour entamer une carrière d'officier d'active.
En septembre 2005, après plus de dix ans de guerre civile, le président Bouteflika décrète la réconciliation nationale. Approuvé par une large majorité, son projet ne fait cependant pas l'unanimité. L'Algérie fera-t-elle l'économie de son histoire ?
Il est détesté par la gauche pour avoir mené en Algérie une guerrequ'il qualifiait lui-même d'"imbécile et sans issue ". Pour Michel Winockcependant, l'indétrônable secrétaire général de la SFIO n'a pas trahi sonparti. Il en a au contraire incarné les ambiguïtés et les contradictions.
On avait l'habitude de le rencontrer sur le terrain de la Grande Guerre et des anciens combattants. Également sur celui de l'éducation... Et voilà qu'Antoine Prost se révèle dans ses Carnets d'Algérie , rédigés en 1960. Un témoignage sans nostalgie.
En 1966, le film de l'Italien Gillo Pontecorvo a connu un succès international. Mais a été refusé en France. Jusqu'à aujourd'hui.
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