La France choisit le Sud
Dans un premier temps, Napoléon III a considéré le conflit américain comme une affaire d'intérêts commerciaux. Pourquoi pas imaginer avec le Sud, si riche en coton, une zone de libre-échange ?
Dans un premier temps, Napoléon III a considéré le conflit américain comme une affaire d'intérêts commerciaux. Pourquoi pas imaginer avec le Sud, si riche en coton, une zone de libre-échange ?
La guerre de Sécession, qui a coïncidé avec l'essor de la photographie moderne, a vu l'apparition des premiers reporters.
Les États-Unis sortent exsangues des quatre années de guerre. Le Sud, en particulier, est dévasté. La réconciliation sera longue à s'accomplir. Les Noirs, tout juste affranchis, en seront les grands perdants.
C'est l'élection de Lincoln qui déclencha la sécession du Sud et bientôt la guerre. Promu commandant en chef par les circonstances, le président sut surtout accompagner de main de maître le processus essentiel en jeu : l'abolition de l'esclavage.
L'élection à la présidence des États-Unis de ce républicain réputé antiesclavagiste avive l'hostilité des États du Sud contre le reste du pays. Le 12 avril 1861, la guerre civile éclate. Un déchirement pour Abraham Lincoln, qui voulait à tout prix sauvegarder l'Union.
Comment les États du Sud ont-ils pu si longtemps concilier le principe d'égalité avec l'esclavage ? Autour de cette question et de la condition réelle des Noirs, les historiens américains débattent depuis de longues années. Une chose est sûre, en tout cas : vaincu par les armes, le Sud a pris sa revanche sur le terrain économique.
Le Sud ? Ni celui de La Case de l'Oncle Tom, ni celui d'Autant en emporte le vent. Percez l'écran du mythe, comme Dickson D. Bruce*, et vous découvrirez un monde à part, englué dans la violence et l'esclavage mais qui n'agit pas comme ces «brutes de Yankees».
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