Impôt

Voyage au cœur de l'état de finances

La monarchie française a fini par mourir des carences, des injustices et des rigidités de son système fiscal : pendant des siècles, un État royal de plus en plus endetté, et toujours à court d'argent, a fait subir à ses sujets des prélèvements d'une complexité inouïe, et d'une profonde inégalité. Tous les projets de réforme ont échoué devant ces vices structurels et le conservatisme des détenteurs de privilèges. Pour en venir à bout, il fallut la Révolution.

Questions actuelles sur l'impôt

Qu'est-ce qui fait qu'en France un citoyen sur deux échappe à l'impôt sur le revenu ? Une révolte fiscale est-elle envisageable ? Dans quel sens une réforme éventuelle devrait-elle être entreprise ? Autant de questions qui révèlent toute la complexité du système de prélèvements français.

Louis XIV, l'argent et les élites

Louis XIV, souverain absolu. L'image est forte. Elle ne paraît pas souffrir de contradiction : le Roi-Soleil demeure le symbole d'un pouvoir sans partage et sans limites, un pouvoir imposé d'en haut à tous les sujets. Pourtant, cette toute-puissance apparente masque bien des compromis et des accommodements. Et d'abord celui-ci : l'obéissance fut chèrement payée, en espèces sonnantes et trébuchantes, par le pouvoir central. L'État royal aurait-il donc été, pour quelques-uns, une «bonne affaire»?