Un modèle de gouvernement
Si la reine Élisabeth II ne dispose que de pouvoirs symboliques, le souverain britannique a été, pendant plusieurs siècles, un acteur politique majeur. Son influence s'est fortement réduite à partir du XIXe siècle.
Si la reine Élisabeth II ne dispose que de pouvoirs symboliques, le souverain britannique a été, pendant plusieurs siècles, un acteur politique majeur. Son influence s'est fortement réduite à partir du XIXe siècle.
En 1797, cédant aux menaces de Bonaparte, les nobles du Grand Conseil ont voté l'abolition des institutions millénaires de la République.
Les pouvoirs vénitiens s'enorgueillissent de la concorde civile qui règne dans une ville qui n'a jamais connu de révolte. La multiplicité des assemblées où l'on débat du quotidien est l'une des clés de compréhension de cette stabilité politique.
Une bureaucratie écrasante, des fonctionnaires corrompus, une administration inefficace : la lourdeur avérée de son système de gouvernement a-t-elle miné l'empire d'Occident ?
Le groupe de travail parlementaire sur l'avenir des institutions présidé par Claude Bartolone et Michel Winock rend ses conclusions à l'automne. L'occasion de réfléchir sur le personnage central de la Ve République, le président. Dans son dernier ouvrage, Nicolas Roussellier livre une belle réflexion sur l'histoire de son pouvoir et sur ses fondements républicains. Dont nous nous sommes peut-être trop éloignés.
Paris, en pleine campagne électorale, va bientôt élire son maire. L'enjeu du pouvoir a toujours été brûlant dans cette capitale qui, depuis le Moyen Age, a fait trembler les rois et la république. Jusqu'en 1977, contrairement aux autres communes de France, la ville est restée, sauf rares exceptions, sous la tutelle étroite du pouvoir central. La lente conquête de son autonomie s'est jouée dans un face-à-face entre l'État, qu'il soit monarchique, républicain ou impérial, et la population parisienne.
On admet généralement qu'Auguste, au prix d'un habile subterfuge, a réussi à imposer aux Romains, adversaires acharnés de la monarchie, une royauté de fait. Les choses ne sont pas si simples.
Au-delà de leurs ambitions territoriales, les Plantagenêts ont eu une vraie vision de l'État. Avec eux commence à se mettre en place la monarchie anglaise moderne, administrative et représentative. Entretien avec JEAN-PHILIPPE GENET
Sale, violente et fragmentée, la Jérusalem ottomane ? En réalité, à la fin du XIXe siècle, musulmans, chrétiens et Juifs partagent l'administration d'une cité en plein essor. Un moment de grâce que Vincent Lemire ressuscite à l'aide de sources inédites.
Le débat a été ouvert dès l'été 1789. Faut-il vraiment une deuxième chambre parlementaire et à quoi sert-elle ? Depuis, il n'a jamais cessé. Le 25 septembre, 170 sièges de sénateurs sur 348 sont renouvelés. A cette occasion, la Haute Assemblée se voit dotée de cinq sièges supplémentaires, conséquence d'une réforme menée pour prendre en compte l'évolution démographique de la société française. Réforme incomplète, disent certains. Les critiques contre le Sénat, archaïque, surreprésentant la France rurale, n'ont pas été éteintes. Retour sur l'histoire chahutée d'une chambre dont l'intervention fut pourtant souvent décisive.
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