Israël

Jéricho : de Josué à Yasser Arafat

Jéricho se trouve au centre du processus de paix engagé entre Israéliens et Palestiniens. La « plus vieille cité du monde » a au moins quarante siècles. Elle fut, de tout temps, un objet de convoitise pour les envahisseurs et les conquérants.

Flavius Josèphe, le Juif de Rome

En 67, au terme du siège de Jotapata, les Romains sont vainqueurs de l'armée des Juifs. Parmi les vaincus, un représentant de l'aristocratie de Jérusalem, Flavius Josèphe. Il vouait à sa patrie un véritable culte et choisit cependant de gagner Rome, où il devint un historien officiel de l'empire. Aujourd'hui, son œuvre irremplaçable est oubliée. Pourquoi ?

L'extrême droite, les juifs et les Arabes

En 7997, la guerre du Golfe a donné /'occasion à l'extrême droite de soutenir pleinement Saddam Hussein. Les mêmes qui, en France, attisent un racisme d'une grande violence, chantaient alors les louanges du peuple arabe. Comment expliquer ce comportement paradoxal ?

Le sionisme est-il le dernier projet colonial ?

Qu'est-ce qui a inspiré le mouvement sioniste ? Le vœu de fonder en Orient « l'avant-poste de la civilisation contre la barbarie » ? Ou le simple souhait de retourner dans la terre d'origine ? Et comment ce nouveau nationalisme a-t-il affronté le nationalisme palestinien ? Alain Dieckhoff, en répondant à toutes ces questions, réfute l'idée répandue selon laquelle la création d'Israël serait le dernier projet colonial européen.

La France a-t-elle voulu la naissance d'Israël ?

La France a-t-elle été favorable à la création de l'État d'Israël en 1948 ? Les hésitations et les atermoiements de ses diplomates et de ses dirigeants, soucieux de préserver ses intérêts dans les pays arabes, laisseraient penser le contraire même si la France a adopté, en 7 947, le plan de partage de la Palestine, et reconnu, en 1949, l'État hébreu. Les archives et documents confidentiels que Jacques Dalloz a consultés jettent une lumière crue sur les dessous d'une politique étrangère soumise aux lobbies.

Les trois combats du sionisme

Si la « révolte des pierres », l'intifada, touche les relations israélo-palestiniennes, elle affecte aussi les liens d'Israël avec la diaspora et menace, à la longue, les fondements du sionisme. Qu'est-il, en vérité, ce sionisme peu et mal connu, et qui déchaîne toujours la polémique ? Quand la passion est plus forte que la raison, elle finit par obscurcir l'histoire. La voici exposée dans ses dimensions multiples.

L'exode palestinien de 1948

Le problème des réfugiés palestiniens est né en même temps que l'État d'Israël, il y a quarante ans. En trois vagues successives, environ 700 000 Palestiniens se sont exilés. Pourquoi? Qui est responsable : Israël? Les États arabes? Les Palestiniens eux-mêmes ? Pour Élie Barnavi, les réponses se trouvent dans Pétude de Benny Morris. Désormais, on ne pourra plus s'en tenir aux idées toutes faites*.

Les vagues du procès Eichmann

Fonctionnaire nazi scrupuleux, Ado If Eichmann symbolise la Solution finale depuis son procès, en 1961, en Israël, Devait-ilpour autant être jugé par ses victimes et par un Etat qui n'existait pas au moment des faits reprochés ? La question court tout au long d'un procès exceptionnel qui a ancré, tardivement, le génocide des Juifs dans la conscience de l'État hébreu.