A quoi servaient les aqueducs romains ? A rien. En tout cas pas exactement à ce que Von pourrait croire. Philippe Leveau établit ici les raisons d'un énorme et paradoxal gaspillage d'eau et d'argent. L'aqueduc : un luxe inutile et coûteux !
Les castrats représentent un phénomène musical et social qui continue d'intriguer et de troubler. Au XVIIIe siècle, les castrats italiens exercèrent une fascination sans précédent sur toute l'Europe. Partout on réclamait ces « divas » qui enchantaient les rois et séduisaient les femmes. Une séduction peu commune, comparable à celle des chanteurs androgynes d'aujourd'hui.
Parce qu ils portaient la toge et ne savaient s'exprimer sans recourir aux déclinaisons, les Romains passent souvent pour des raseurs solennels. Pourtant, ils étaient parfois de drôles de farceurs. Lisez plutôt leurs graffiti... Jean-Pierre Adam les a relevés.
Hors du foyer, pas de salut ! Ménagère ou béguine, telle est l'alternative concoctée par les moralistes de la Renaissance pour brider la liberté naissante des Florentines qui s'émancipent au nez des barbons jaloux. Une seule excuse, peut-être, à ces despotes domestiques : leurs femmes étaient trop charmantes et trop belles.
Canossa ! Le symbole de l'humiliation, l'image d'un roi d'Allemagne qui se traîne dans la neige pour implorer le pardon du pape. Le château de Canossa, où le pape a trouvé refuge en cette année 1077, appartient à Mathilde, la Jeanne d'Arc italienne, la comtesse au courage viril. Comment une femme a-t-elle pu jouer un rôle aussi important dans un monde dominé par les hommes et la guerre ? Les récits de sa vie fleurissent en Italie.
Victimes des récents et dramatiques tremblements de terre, les Italiens du Sud, s'obstinent au péril de leur vie à rester sur place. Par fatalisme ? Par courage ? Par tradition ? Thérèse et Jean-Pierre Adam* ont enquêté.
Les anecdotes exceptionnelles, complaisamment rapportées par Giorgio Vasari en 1550, redonnent vie aux figures héroïques - Giotto, Michel-Ange, Léonard de Vinci, Titien, Botticelli... -, comme aux peintres obscurs. André Chastel les connaît tous mieux que quiconque.
Guerres civiles, guerres familiales, telle était la chronique des villes italiennes au Moyen Age. A Naples, Florence, Rome et Gênes, « les clans » se disputent le pouvoir.
Qu'est-ce qui a pu donner aux marchands italiens du Moyen Age le génie et l'inventivité ? Lettre de change, « chèque », change à distance... Tout cela n'est, à l'origine, qu'une façon de tourner l'interdiction du prêt à intérêt imposée par l'Église.
