Mandrou, le précurseur
Sa thèse, publiée en 1968, a ouvert l'historiographie française au thème de la chasse aux sorcières. Et, par contrecoup, à une nouvelle forme de culture populaire.
Sa thèse, publiée en 1968, a ouvert l'historiographie française au thème de la chasse aux sorcières. Et, par contrecoup, à une nouvelle forme de culture populaire.
Longtemps ignorés par la recherche, les manuscrits de magie arabe se dévoilent aujourd'hui à nous.
Fils du diable, il a choisi de devenir l'allié de Dieu. Puissant devin, c'est lui qui protège le jeune Arthur et en fait le modèle du bon roi. Mais l'amour d'une femme perdra Merlin et le privera de tout pouvoir.
Entre 1676 et 1679, un véritable réseau d'empoisonneurs et surtout d'empoisonneuses est découvert par la police de Louis XIV. De grandes figures de la Cour sont mises en cause, jusqu'à la favorite en titre, Mme de Montespan. On parle même de complot contre le roi...
Dans l'Angleterre du XVIe siècle finissant, les savants, philosophes, mathématiciens sont aussi alchimistes. Poursuivant une tradition ancrée en Occident depuis le XIIIe siècle, ils manient les éléments, les minerais et les nombres, mêlent théologie et astrologie. Décriés par leurs contemporains, pourchassés par l'Église, ils n'en posent pas moins les jalons de la science moderne.
Surprise ! Les contemporains de Descartes, même les plus savants, croyaient aux sorcières, aux licornes et aux démons. En plein xvne siècle, la révolution de la raison n'avait touché qu'un nombre infime d'entre eux.
Paris, avril 1679 : Louis XIV crée la chambre de l'Arsenal pour traiter de l'« affaire des poisons », scandale criminel et politique éclaboussant des figures majeures de la Cour. Et d'abord la favorite en titre, Mme de Montespan. On démantèle tout un réseau d'astrologues et de magiciens. Un épisode qui révèle un aspect peu connu de la société du Roi-Soleil : alors que la raison scientifique semble triompher, devins et sorciers séduisent davantage les esprits.
Les Romains, qui nous ont transmis le droit et la republique, nous ont aussi livré les secrets de la magie des plantes. Adaptées au Moyen Age, les recettes recueillies par leurs poètes, médecins ou naturalistes ont influencé l'Occident et nourri les superstitions, jusqu'à l'époque contemporaine.
Soins donnes aux statues des dieux, processions et offrandes rituelles, exercice de la médecine et pratique de la magie : telles sont les fonctions des prêtres égyptiens
Astrologie, parapsychologie, sorcellerie... la magie recouvre aujourd'hui une multitude de croyances et de pratiques. C'est l'Empire romain qui fit de la magie, considérée comme une science, un pouvoir redouté. Comment s'en étonner dans un monde où les frontières entre le rationnel et le surnaturel étaient mal définies ?
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