Sétif, 1945 L'acte I de la rébellion
A Sétif, le 8 mai 1945, une manifestation hostile à la colonisation tourne à l'émeute : des Européens sont tués. La répression sera terrible. Étouffant, pour près de dix ans, les revendications d'indépendance.
A Sétif, le 8 mai 1945, une manifestation hostile à la colonisation tourne à l'émeute : des Européens sont tués. La répression sera terrible. Étouffant, pour près de dix ans, les revendications d'indépendance.
Il faudra attendre sept ans après le massacre, en 1996, des moines de Tibhirine, dans des circonstances plus que troubles, pour que soit ouverte une enquête d'État, qui n'a, à ce jour, pas abouti.
Exactions contre les militants nationalistes, lutte entre FLN et MNA, affrontements avec les forces de police : la guerre gagne la métropole dès 1955. Mais la répression de la manifestation d'octobre 1961 va bien au-delà de ce cycle de violences.
Le 5 juillet 1962 l'ALN assassine 200 à 300 pieds-noirs à Oran. Sur place, l'armée française a reçu l'ordre de ne pas intervenir.
Thierry Michel livre un documentaire poignant sur les massacres en République démocratique du Congo.
L'historienne américaine Wendy Lower a enquêté pendant dix ans pour identifier les victimes et les bourreaux d'un massacre en Ukraine, en octobre 1941.
Soixante ans après que la police parisienne a réprimé dans le sang une manifestation organisée par le Front de libération nationale algérien, Emmanuel Blanchard fait le point sur l'histoire et la mémoire d'un événement si longtemps occulté par l'État français et dont les archives accessibles confirment le déroulement. En attendant l'ouverture de nouveaux fonds.
Le 16 mars 1968 plus de 500 civils vietnamiens sont massacrés par les GI. Le procès, très médiatisé, qui a lieu deux ans plus tard réveille le traumatisme des tueurs ou des témoins. Sur place, les âmes des « mal morts » continuent aussi de tourmenter les survivants.
Le 13 septembre 2018, Emmanuel Macron reconnaissait la responsabilité de l'État français dans la disparition de Maurice Audin. Et annonçait l'ouverture de toutes les archives sur les disparus de la guerre d'indépendance algérienne. Pas si simple. Les disparitions furent innombrables et les archives ne sont pas faciles à décrypter.
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