Moderniser la Chine avec ou sans Confucius ?
La chute de l'empire vient remettre en question, au début du XXe siècle, l'héritage confucéen. Ce qui n'empêche pas sa permanence.
La chute de l'empire vient remettre en question, au début du XXe siècle, l'héritage confucéen. Ce qui n'empêche pas sa permanence.
Le Japon moderne est officiellement né le 11 février 1889, avec la promulgation de sa première Constitution. Mais ce jour fut aussi celui de l'assassinat du ministre iconoclaste Mori Arinori. Récit d'une journée qui a fait le Japon.
Il y a cent cinquante ans, la révolution de Meiji ouvrait la voie d'une modernisation accélérée au Japon : industrialisation, recours à la conscription, école obligatoire... On l'a longtemps expliquée par la seule influence des puissances occidentales. Pas si sûr, nous disent aujourd'hui les historiens japonais, qui insistent sur d'autres causes et d'autres dynamiques.
Immobiles, les paysans, rétifs au changement ? Subissant sans réagir la domination des seigneurs et des villes ? Bien sûr que non, raconte ici Jean-Marc Moriceau. Acteurs essentiels des révolutions techniques, prompts à se révolter lorsque la contrainte était trop lourde, les paysans ont contribué aux mutations les plus profondes de la civilisation agricole. Ils sont le thème cette année des Rendez-vous de Blois, du 18 au 21 octobre.
Sale, violente et fragmentée, la Jérusalem ottomane ? En réalité, à la fin du XIXe siècle, musulmans, chrétiens et Juifs partagent l'administration d'une cité en plein essor. Un moment de grâce que Vincent Lemire ressuscite à l'aide de sources inédites.
Habib Bourguiba a construit un État moderne, l'a réformé à marche forcée, sans souci de la démocratie. Instituteur du peuple tunisien, passionné de politique, il fut aussi un autocrate.
La laïcité est-elle possible en terre d'Islam ? Oui, répondait en 2004 le grand intellectuel tunisien Mohamed Charfi, ancien ministre de l'Éducation nationale . En témoigne la réorganisation de la société réalisée par Habib Bourguiba après l'indépendance du pays de 1956.
Les révolutions qui se déroulent dans le monde arabe depuis le début de l'année 2011 ont surpris tous les observateurs. Partout les régimes autoritaires sont remis en cause, un mouvement qui dément l'idée d'une exception arabe ou d'une incompatibilité de l'islam avec la démocratie. Et renoue avec l'âge libéral de la fin du XIXe siècle et du premier XXe siècle.
Sur les ruines de l'Empire ottoman vaincu, Atatürk fonde un État républicain et laïque. Son portrait trône toujours partout, alors que le pays est gouverné par un parti islamiste : la figure d'Atatürk dépasse bien celle d'un simple chef d'État.
Pour moderniser l'empire et tenter de combler le retard qui se creuse depuis le XVIIe siècle avec l'Occident, d'audacieuses réformes sont entreprises par les sultans au début du XIXe. Une rénovation profonde est engagée avec les Tanzimat. Elle ne suffira pas.
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