La France au musée
La Villette, Orsay, le Grand Louvre... Mais aussi, un peu partout en France, musées du vin, de la dentelle, de l'automobile... Retour salutaire sur le passé ou fascination morbide pour ce qui n'est plus ?
La Villette, Orsay, le Grand Louvre... Mais aussi, un peu partout en France, musées du vin, de la dentelle, de l'automobile... Retour salutaire sur le passé ou fascination morbide pour ce qui n'est plus ?
Le très riche département des antiquités égyptiennes du Louvre rouvre ses portes ce mois-ci. L'occasion de revenir sur la personnalité exceptionnelle de Doininique-Vivant Denon, devenu directeur du musée au lendemain de l'expédition d'Égypte.
Un musée rempli d'objets gallo-romains, une magnifique cathédrale gothique, bientôt un orgue restauré et un étonnant tableau officiel du xvie siècle : Noyon, patrie de Calvin, mérite une visite*.
C'est en 1670 que Louis XIV décida de la création d'un hôpital-hospice pour les militaires : les Invalides. Depuis, le site a également servi à abriter les trophées de la monarchie et de l'Empire, mais aussi le tombeau de Napoléon. Perdant peu à peu sa vocation d'origine.
Comment intéresser les Américains à une tragédie vieille d'un demi-siècle ? C'était la tâche assignée à l'United States Holocaust Memorial Museum, à Washington. Trois ans après son ouverture, son succès ne se dément pas. Mais ses mises en scène ne font pas l'unanimité.
La reconversion des usines en musées apparaît comme la panacée pour des régions industrielles sinistrées. Sites sauvegardés, engagement des collectivités locales et des entreprises elles-mêmes, retraités enthousiastes et historiens comblés : l'enterrement tourne à la fête...
Ecrivain, poète, amateur d'art, Jean Cassou est aujourd'hui presque oublié. On lui doit pourtant, sous le Front populaire, la création du musée national d'Art moderne. Deux expositions lui rendent actuellement hommage*.
C'est sous la présidence de Georges Pompidou que l'on vit le mobilier « design » envahir l'Élysée, avec des tapis de Vasarely, des sculptures de Fontana et des tableaux de Hartung. Un choix paradoxal, pour un normalien pétri de culture classique ? Ou, tout simplement, la volonté de traduire, dans le domaine des arts, la modernisation du pays ?
Faut-il brûler les tapis royaux ornés de fleurs de lys ? Détruire les tableaux à sujet religieux, et les portraits des «tyrans»? En un mot, la Révolution doit-elle faire table rase du passé ? Ces questions ont présidé à la création du Louvre, en août 1793. On décida finalement de sauvegarder, au nom de la «gloire du peuple français», tous les objets d'art collectés en province, qu'ils fussent ou non témoins de l'Ancien Régime. La notion de patrimoine national était née.
C'est au château de Vizille que, le 21 juillet 1788, les représentants des trois ordres du Dauphiné réclament l'ouverture des états généraux, prélude à la Révolution française. Rien de plus légitime, alors, que l'idée de transformer ce château en un musée consacré à la Révolution. Mais quelle révolution* ?
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