Résistance

L'insurrection du ghetto de Varsovie

Dans l'histoire de la destruction des Juifs d'Europe, l'épisode du ghetto de Varsovie occupe une place à part. Pour la première fois, en avril 1943, quelques centaines de combattants civils ont résisté, les armes à la main, à l'entreprise meurtrière des nazis.

La gloire des justes

Dans l'Europe occupée, une très petite minorité d'hommes et de femmes tentèrent, au prix de leur vie parfois, de sauver des Juifs de la mort. En les cachant, en leur procurant de l'argent et des faux papiers, en leur permettant de passer dans des pays neutres. Quelques organisations structurées virent le jour, mais la plupart de ces sauvetages furent le fait d'initiatives individuelles.

L'énigme Pierre Brossolette

Pierre Brossolette, résistant de la première heure, s'est suicide en mars 1944 parce qu'il avait été arrêté par la Gestapo. Cette figure de légende de la France libre fait actuellement l'objet de deux biographies aux conclusions contrastées. C'est, nous explique François Bédarida, ancien directeur de l'Institut d'histoire du temps présent, que P« énigme Brossolette » n'est toujours pas élucidée.

Il n'y a pas d'affaire Aubrac

Il n'y a pas de véritable affaire Aubrac. Dès lors que le livre de Gérard Chauvy, au demeurant riche en informations, n'apporte rien de neuf sur l'arrestation de Jean Moulin, en juin 1943, à Caluire. Démonstration par Jean-Pierre Azéma.

Ma part de vérité

Le livre de Gérard Chauvy met en lumière certaines incohérences, ou contradictions, dans les récits faits par Raymond Aubrac sur les événements de 1943. Nous avons interrogé ce témoin clé.

La résistance ordinaire de Lucie Aubrac

Engages de la première heure dans la Résistance, les époux Aubrac sont entrés, depuis, dans la légende. Au point que Claude Berri leur a consacré un film, qui vient de sortir sur les écrans. L'occasion de découvrir que les «combattants de l'ombre» étaient aussi des hommes et des femmes comme les autres*.

Raymond Aubrac, le soldat de l'ombre

Raymond Aubrac, grande figure, avec sa femme Lucie, de la Résistance française, vient de publier ses Mémoires. Au même moment, l'historien d'origine tchèque Karel Bartosek s'interroge sur les activités clandestines qui auraient pu être les siennes au service de Moscou. Quels furent exactement ses responsabilités et ses engagements dans l'après-guerre ? A cette question, le héros de Libération-Sud répond avec la plus grande amabilité. Et la plus grande discrétion*.

L'affaire Guingouin

Il y a cinquante ans, en mai 1945, Georges Guingouin, « premier maquisard, de France », était triomphalement élu maire de Limoges, la ville qu'il avait libérée. Cette apothéose, pour ce militant communiste peu respectueux des ordres de Moscou, fut suivie d'un calvaire : exclu du Parti, accusé d'un crime de droit commun, emprisonné, Georges Guingouin fut victime d'une extraordinaire machination*.

L'échec politique des résistants

Les mouvements politiques issus de la Résistance subissent un grave échec aux élections municipales de 1945 - les premières qui suivent la Libération. Ils n'étaient pas de taille à lutter contre l'intransigeance du général de Gaulle et l'appétit de pouvoir des communistes.