Résistance

Varsovie, 1944 : Staline sacrifie la Pologne

En 1944, l'insurrection de Varsovie se solde par un véritable massacre. La capitale est rasée par les nazis. L'Union soviétique a-t-elle délibérément provoqué la bataille pour ensuite laisser exterminer les partisans polonais? C'est en tout cas la thèse que défendent aujourd'hui certains historiens.

Qu'est-ce qu'un résistant ?

L'attribution de la carte de résistant a donné lieu, dès la Libération, à de nombreuses interrogations : qu'est-ce qu'un résistant? Comment faire la différence entre les véritables combattants et les patriotes de la onzième heure ? La réponse n'a pas toujours été simple.

Toulouse la rouge

En août 1944, Toulouse aurait été le théâtre de multiples exactions perpétrées par les communistes. Seul le général de Gaulle aurait été en mesure de rétablir l'ordre et d'éviter la révolution. Cette version des faits, longtemps colportée par les historiens, correspond-elle à la réalité ?

La police parisienne change de camp

En quelques jours, à la mi-août 7 944, la police parisienne se rallie à la Résistance, Bientôt, les policiers victimes des combats dans la capitale seront glorifiés par le pouvoir gaulliste, à grand renfort de cérémonies commémoratives. Pourtant, la police française s'était surtout illustrée, pendant les années de guerre, par sa soumission sans faille aux ordres de l'occupant...

La défaite du maquis de Saint-Marcel

En juin 7 944, les Alliés larguent 500 parachutistes français sur deux bases bretonnes : le village de Saint-Marcel, dans le Morbihan, devient un véritable camp retranché, défendu par 2 400 hommes. Attaqué par les Allemands, il tombe au soir du 18 juin. Mais il aura facilité la fusion entre les parachutistes et les combattants de l'intérieur.

L'affiche rouge : qui a trahi ?

Il y a cinquante ans, le 21 février 7944, les Allemands condamnaient à mort Missak Manouchian et vingt-deux de ses compagnons, tous résistants communistes. Qui a « donné » Manouchian ? Depuis la fin de la guerre, différentes hypothèses ont été émises, allant jusqu'à mettre en cause d'importants responsables du réseau. L'un d'entre eux, Boris Holban, l'un des rares survivants de cette période, livre ici pour la première fois sa version des faits. Son témoignage et le commentaire de l'historien du parti communiste Stéphane Courtois seront diffusés le 22 février à 22 h 30 sur France 3, dans le cadre de l'émission « Les Brûlures de l'histoire ».

Les disparus du Puy-en-Velay

Le 1er octobre 1943, les FTP organisent la fuite de quatre-vingts prisonniers politiques de la prison du Puy-en-Velay. Une évasion massive, la plus importante jusqu'alors réalisée par la Résistance. Parmi les libérés, cinq trotskystes dont quatre, à peine revenus au maquis, disparaissent dans des conditions mystérieuses

La Yougoslavie était-elle morte en 1943 ?

En 1943, la Yougoslavie est divisée entre des forces profondément antagonistes : oustachis pro-allemands, en majorité croates ; tchetniks, ou résistants royalistes, en majorité serbes ; partisans de Tito, parmi lesquels toutes les ethnies de la fédération sont représentées... La victoire des communistes s'est nourrie de ces affrontements entre les peuples. Et les a fait taire, pour quelques dizaines d'années.

La vraie guerre des partisans russes

Des civils se levant en masse pour prêter main-forte à l'armée régulière, harceler l'envahisseur et le chasser hors du pays : telle est l'image d'Épinal entretenue par la propagande stalinienne. En réalité, le mouvement des partisans fut plus tardif, et moins soumis à Moscou qu'on ne l'a dit.

Des Allemands contre Hitler

A Munich, au matin du 22 février 1943, un tribunal allemand condamne à mort trois étudiants : Hans Scholl, sa sœur Sophie, et Christoph Probst. Leur crime : avoir distribué par milliers des tracts dénonçant la barbarie nazie.