Nous n'aurons plus peur de l'Allemagne
La réunification de l'Allemagne a fait resurgir craintes et fantasmes... Aujourd'hui apaisés.
La réunification de l'Allemagne a fait resurgir craintes et fantasmes... Aujourd'hui apaisés.
Deux ans après le cessez-le-feu signé à Paris entre les États-Unis et la république démocratique du Vietnam, les troupes nord-vietnamiennes s'emparent de Saigon. Le pays est réunifié par la force.
Le succès du film « Goodbye Lenin ! » le révèle : la RDA fait recette. C'est que, pour ses anciens habitants, l'unification a aussi marqué la fin d'un modèle social.
Yalta, ou le partage de l’Europe entre l’URSS et les États-Unis... En fait, c’est l’impérialisme soviétique qui a entraîné la division du continent. Malgré le Rideau de fer, les échanges n’ont pas cessé. Jusqu’aux retrouvailles du 1er mai 2004.
Historien, ancien ministre des Affaires étrangères de la Pologne démocratique, Bronislaw Geremek témoigne, à travers sa vie, des déchirures de l’Europe. Et de la chance que représente l’unité retrouvée.
La réunification à marche forcée des deux Allemagne a engendré bien des frustrations. Dix ans après, et malgré la brutalité de la transition, le bilan est pourtant positif. Il prouve aussi la force du sentiment national allemand.
Théâtre et symbole de la confrontation entre l'Est et l'Ouest, Berlin est coupée en deux par la guerre froide. Un prodige d'absurdité d'où sont nées deux villes autonomes, vitrines des modèles occidental et soviétique.
Événement soudain, imprévu, stupéfiant : dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989, le mur de Berlin s'effondre. Moins de onze mois plus tard, au terme d'intenses négociations, l'Allemagne est réunifiée. Pour la première fois depuis des siècles, l'Europe connaît un bouleversement pacifique de son architecture géopolitique.
En quelques mois, l'improbable a eu lieu : la RFA a absorbé la RDA. La « Grande Allemagne », malgré les craintes, s'affichait démocratique et européenne. Mais unifier deux pays, deux économies, voire deux peuples aux cultures politiques si différentes allait se révéler bien plus compliqué que ne l'avaient cru les dirigeants de Bonn.
Y a-t-il une « conscience nationale » est-allemande, demande Anne-Marie Le Gloannec ? La question est brûlante. Elle conditionne l'avenir des deux Allemagnes. Et celui de l'Europe*.
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