Race

Des peuples et des couleurs

L'Islam médiéval n'a pas ignoré le Noir et le Blanc. Mais l'économie de l'esclavage qui y a cours montre que les préjugés ethniques sur les peuples l'emportaient sur le déterminisme phénotypique.

L'invention d'un système racial

Du Moyen Age aux Lumières, les sociétés européennes ont identifié des populations comme des réalités naturelles. Elles ont cherché à dévoiler ou à forger des différences, s'appuyant sur des signes invisibles ou aussi visibles que la couleur de la peau. Chemin faisant, des formes extrêmes d'exploitation des hommes ont conduit à leur animalisation.

La faute à l'anthropologie ?

A la fin du XVIIIe siècle l'anthropologie se constitue comme « histoire naturelle de l'homme », avec l'ambition d'expliquer la diversité de l'espèce humaine. Les anthropologues vont alors s'attacher à définir des races « scientifiquement ». Mais les débats font rage.

A la recherche de la « race juive »

L'antijudaïsme, cette hostilité traditionnelle des chrétiens à l'encontre des Juifs responsables de la mort du Christ, s'est mué au XIXe siècle en antisémitisme, un racisme moderne fondé sur la généalogie qui fut théorisé jusqu'à l'extrême sous le IIIe Reich.

« Pureté de sang »

Jean-Frédéric Schaub et Silvia Sebastiani étudient la genèse des catégories raciales à l'Age moderne, la question de la pureté du sang étant au coeur de leur démonstration. Ce livre constitue un jalon essentiel des études françaises sur la race.