Relations internationales

L'esprit de Munich

« Munich ! » Un cri qui recouvre un lâche soulagement pour les uns, un triomphe pour d'autres, l'annonce d'une catastrophe mondiale pour certains. Et les accords de Munich, en effet, aboutissent à la pire des guerres: celle qu'on s'est laissé imposer.

Comment l'Islam regardait l'Occident

Face à l'Islam, l'Europe est souvent en accusation. Le grand orientaliste Bernard Lewis a voulu savoir comment l'Islam, lui, s'était représenté l'Occident. D a découvert une surprenante indifférence des musulmans. Pourquoi ce rejet complet de l'Autre ?

Le XXe siècle commence à Waterloo

Le 18 juin 1815, Napoléon est défait à Waterloo. La légende impériale a fini par occulter l'essentiel. C'est à Waterloo qu'est morte l'Europe de la rivalité franco-anglaise. C'est de la revanche prise par la France en 1832, que naquit l'Europe de l'antagonisme franco-allemand.

Quand l'Amérique latine est devenue une chasse gardée des États-Unis

Pour avoir soutenu la Grande-Bretagne dans le conflit des Des malouines, les États-Unis ont vu, pour la première fois, se dresser contre eux presque tous leurs alliés latino-américains. Pourtant, en 1823, le président Monroe avait averti le monde : l'hémisphère sud est une chasse gardée américaine. D'où un impérialisme qui ne se dissimule pas. Et beaucoup de contradictions...

Les derniers jours de François Ier

L'histoire a volontiers laissé dans l'ombre les derniers jours de François Ier. Et pour cause... R.J. Knecht * vient de rappeler que le créateur du Collège de France fut un roi discrédité à la fin de sa vie.

Ungern, le « baron fou » de la révolution mongole

Ungern-Sternberg. Héros de bandes dessinées ou de romans nostalgiques, ce baron fou, croisé de Pantibolchevisme, a pesé sur les destinées de l'Asie centrale. Et précipité la naissance, en 1921, de la première démocratie populaire.

Tous « gaullistes » en politique étrangère ?

« Nous sommes tous gaullistes... » Paradoxalement, c'est des États-Unis que nous vient aujourd'hui cette affirmation. Nous avons demandé à François Goguel, ancien membre du Conseil constitutionnel, et à Jacques Julliard, qui prépare un ouvrage sur la Ve République, de réagir à l'unanimité apparente que suscite la politique extérieure du Général.