Rire

Du bouffon au joker

Le bouffon est né au Moyen Age comme un roi comique, capable d'inverser les codes. Passant de la cour au jeu de cartes, le joker est devenu, en traversant les siècles et l'Atlantique, une figure indéboulonnable de la subversion.

Le rire. Pourquoi riait-on ?

Théâtre comique, fabliaux ou sermons : les écrits du Moyen Age regorgent de jeux de mots, de devinettes, voire de comique gras. Destinés au seul peuple ? Rois et saints riaient aussi. Mais riaient-ils de la même chose ?

Pouvait-on rire de César ?

Critiqué pour sa mainmise sur la vie publique romaine, César fut la cible d'attaques nombreuses et violentes, souvent exprimées sous la forme de railleries. C'était là une pratique classique, qui semblait, si l'on en croit les sources, se faire avec une relative liberté de ton.

Rabelais, le rire et la foi

François Rabelais est mort à Paris en 1553. Un anniversaire célébré cette année dans toute la France. Et l'occasion de mettre en lumière le parcours de cet étonnant moine médecin, auteur d'une oeuvre truculente et fantaisiste, portée par une foi indéfectible en l'homme.

« Je me presse de rire de tout... »

« Son corps de garde fut mis dans une bière de mars, pour être porté en terre cuite. » Ce calembour faisait mourir de rire la cour au siècle des Lumières. C'est, nous racontent deux remarquables études, que chaque époque a sa « culture des rieurs ».

Jésus a-t-il ri ?

Jésus a-t-il ri ? Le rire n'est-il pas l'œuvre du diable ? Doit-on le permettre à l'homme ? Ces questions occupaient les théologiens du Moyen Age. Jacques Le Goff, qui étudie le sujet depuis plusieurs années, rappelle ici que le rire aussi a une histoire*.