Saint-Barthélemy

« Toute religion peut devenir criminelle »

Les guerres de religion sont d’actualité. On a employé ce terme à propos des attentats du 11 septembre. Mais qu’est-ce qu’une guerre de religion ? En février dernier, Élie Barnavi, historien et, à l’époque, ambassadeur d’Israël en France, répondait à nos questions. Un entretien exceptionnel que nous avons décidé de faire figurer dans ce numéro des Collections de L’Histoire . Parce qu’il éclaire de la lumière de l’actualité toujours brûlante les conflits qui ont déchiré la France du XVIe siècle.

« Toute religion peut devenir criminelle »

Luttes sanglantes entre catholiques et protestants en France au XVIe siècle, conflit israélo-palestinien, attentats terroristes aux États-Unis : à quel moment peut-on parler de guerre de religions ? Et comment interpréter cette violence particulière, radicale ? Les réponses d'Élie Barnavi, historien et ambassadeur d'Israël en France.

La Saint-Barthélemy : religion et barbarie

La nuit du 24 août 1572 est restée dans les mémoires comme un épisode caractéristique de ces guerres civiles : la barbarie s'y est donnée libre cours, au nom de la religion. Comment expliquer cette étonnante confusion entre la pire violence et le sentiment du sacré ? Analyse d'atrocités commises au nom de Dieu, qui trouvent aujourd'hui un écho en Algérie et ailleurs.

Les dangers de l'histoire virtuelle

Denis Crouzet avait livré à L'Histoire (n° 175) une interprétation iconoclaste du massacre de la Saint-Barthélemy : il présentait Charles IX comme un souverain humaniste et ce crime d'État comme un « acte d'amour » du roi envers ses sujets. Nicole Lemaître, spécialiste de l'Église au xvie siècle, s'élève ici contre cet exercice d'« histoire virtuelle ».

Enquête sur un massacre : la Saint-Barthélemy

Pendant une semaine, en août 1572, Paris est livré au meurtre et au pillage ; les catholiques exécutent par milliers les protestants. C'est le massacre de la Saint-Barthélemy : six jours et six nuits d'une barbarie sans nom. Comment expliquer ce carnage F Qui l'a ordonné ? Faut-il incriminer le roi de France Charles IX, ou bien sa mère Catherine de Médicis ? le débat reste ouvert parmi les historiens. Denis Crouzet publie un livre où il expose son interprétation desfaits. Une interprétation iconoclaste*...

Enquête sur un massacre : la Saint-Barthélemy

Pendant une semaine, en août 1572, Paris est livre au meurtre et au pillage ; les catholiques exécutent par milliers les protestants. C’est le massacre de la Saint-Barthélemy : six jours et six nuits d’une barbarie sans nom. Comment expliquer ce carnage ? Qui l’a ordonné ? Faut-il incriminer le roi de France Charles IX, ou bien sa mère Catherine de Médicis ? Le débat reste ouvert parmi les historiens. Denis Crouzet publie un livre où il expose son interprétation des faits. Une interprétation iconoclaste…

Le massacre de la Saint-Barthélemy : qui est responsable ?

La Saint-Barthélemy n’en finit pas de provoquer des controverses chez les historiens. Pour Janine Garrisson, aucun doute n’est permis : c’est le « plus grand des crimes d’Etat de toute l’histoire de France ». Mais qui est responsable du massacre des protestants, le 23 août 1572 : le clan des catholiques ultras, le peuple de Paris, le roi Charles IX et sa mère Catherine de Médicis ? Les causes de l’événement posent encore problème. Y a-t-il eu dissimulation des faits ? Quoi qu’il en soit, il reste très peu de documents sur ce drame.