Socialisme

Hitler était-il socialiste ?

Le nouveau livre de l'historien allemand Götz Aly défend une thèse audacieuse : Hitler aurait « acheté » les Allemands, et la confiscation des biens juifs aurait d'abord servi à financer une véritable politique sociale. Un ouvrage qui provoquera le débat*.

Le jeu des quatre familles

Le mot « gauche » apparaît en 1789. Que désigne-t-il exactement ? Un vaste parti du mouvement, du progrès, qui a beaucoup changé en deux siècles. Et qui s'est beaucoup divisé. A bien y regarder, Michel Winock a pu toutefois distinguer quatre grandes familles.

A quoi servent les utopies ?

Loin des barricades et des révoltes ouvrières, le socialisme plonge aussi ses racines dans le grand projet des utopistes : un monde où le conflit et l'inégalité seraient abolis, les hommes enfin réconciliés. Une cité idéale et le plus souvent totalitaire.

François Mitterrand était-il socialiste ?

Du jeune homme de droite au candidat présidentiel appelant à « changer la vie » . De l'anticommuniste à l'artisan de l'union du PS et du PC. Le parcours politique de François Mitterrand ne s'est pas inscrit, d'emblée, à gauche. Et s'il s'est converti, sur le tard, au socialisme, c'est avant tout par choix stratégique. Avec un objectif : prendre le pouvoir. Et le conserver.

A-t-il converti la gauche au capitalisme ?

En 1983, le gouvernement socialiste, élu sur un programme qui faisait la part belle à la création d'emplois et à la consommation, abandonne son projet au profit de la « rigueur ». Véritable conversion au réel ou concession provisoire ? Le constat, sévère, de Pierre Rosanvallon.

La gauche au pouvoir : les rendez-vous manqués

Un gouvernement socialiste est au pouvoir en France. Il pourra profiter, pour mener son action, de la stabilité que lui confèrent les institutions de la Ve République. Et de la légitimité acquise sous les deux septennats de François Mitterrand. Est-ce l'occasion de rompre enfin avec une fatalité de l'échec ? Car, du Cartel des Gauches dans les années 1920, au ministère Guy Mollet pendant la guerre d'Algérie, en passant par l'expérience de Léon Blum lors du Front populaire, la gauche a souvent manqué ses rendez-vous avec le pouvoir.

Les fièvres du midi rouge

Dès les débuts de la IIIe République, les gouvernements portent une attention particulière à la viticulture. Mais ils ne peuvent empêcher les fièvres du début du siècle, liées à la surproduction et à la mévente : elles ébranlent un moment le régime. A la veille de la Seconde Guerre mondiale, le Midi rouge porte toujours bien son nom.