Au cours du XIXe siècle, la mesure précise de la performance s'impose comme une exigence fondamentale du sport moderne. La quête du record et de la vitesse maximale - même à distance - devient alors le nouvel idéal du sportif.
Les victoires des sportifs italiens furent sans doute la plus efficace propagande du fascisme à l'étranger.
En 2019 l'Unesco inscrit l'alpinisme, une pratique née en Europe au siècle des Lumières, sur la liste du patrimoine immatériel de l'humanité.
Si la victoire de l'Afrique du Sud lors du Mondial de 1995 est un puissant symbole de réconciliation et un succès politique majeur pour Mandela, le rugby conserve l'image d'un sport de Blancs. A tort.
C'est dans les « public schools » victoriennes qu'est né le football moderne. Longtemps dominant, le foot anglais, qui a essaimé dans le monde entier, décline après 1945. Avant de se muer en entreprise.
L'impact du débarquement américain dépasse de loin l'aspect militaire : à travers le sport et la musique, c'est un vent de renouveau qui souffle sur la vieille Europe.
Au début du XIXe siècle, l'idéal de l'homme fort et viril est incarné par les artistes de foire ou les lutteurs à la musculature volumineuse. Un siècle plus tard, les athlètes des compétitions sportives, plus fins et plus longilignes, sont les nouveaux champions des temps modernes. L'énergie a remplacé la force.
Du 5 au 21 août 2016 se déroulent à Rio de Janeiro les XXXIe Jeux de l'ère moderne. L'occasion de revenir sur la place que tenaient, dans la cité grecque, ces héros qui remportaient tous les concours.
