Stratégie

« Le penseur de la guerre limitée »

Clausewitz n'a cessé d'inspirer militaires et philosophes pour penser la guerre tour à tour comme duel violent ou comme continuation de la politique, l'engagement du peuple ou la dissuasion nucléaire. C'est aujourd'hui sa notion de limitation de la guerre qui est peut-être la plus féconde.

Révolution dans la guerre

Officier de l'armée prussienne passé dans l'armée russe, Clausewitz a théorisé un art de la guerre qui doit beaucoup à son expérience des conflits de la Révolution et de l'Empire. Son oeuvre s'inscrit aussi dans l'histoire intellectuelle, entre réaction contre les Lumières et nationalisme allemand.

Histoire d'un désengagement

Après les attentats de 2001 l'administration Bush lance la « guerre contre le terrorisme » en Afghanistan, puis en Irak. En vingt ans, les États-Unis ont engagé jusqu'à la moitié de leurs forces armées dans la région. Une politique qui s'est infléchie depuis la présidence d'Obama.

Les démocraties face à Hitler

Depuis quatre-vingts ans un consensus est établi : la marche à la guerre était inéluctable, sur fond de lâcheté des démocraties. Mais pour comprendre les logiques de la politique d'apaisement, il faut se resituer dans le contexte du temps en considérant les enjeux mondiaux et le jeu trouble des « petits » pays. Rien n'est aussi simple que prévu...

A la recherche de stratégies nouvelles

Férus de la guerre de mouvement, les états-majors français et allemand envisageaient un conflit court. Mais les fronts se figent en une interminable guerre de positions. Malgré les innovations stratégiques, jusqu'au printemps 1918, les tentatives d'échapper à la guerre de siège sont un échec.

Du bon usage de Clausewitz

Des généraux allemands aux stratèges révolutionnaires, tout le monde a utilisé Clausewitz, génial penseur de la guerre et patriote prussien. Mais tout le monde ne l'a pas toujours bien compris. Explications.