Stratégie

Hattin : les conquêtes de Saladin

Le 4 juillet 1187, au cours de la bataille de Hattin, les armées franques subissent l’une de leurs plus graves défaites, bientôt suivie par la capitulation de nombreuses places fortes et par la perte de Jérusalem. A l’origine de cette déroute, Saladin : un exceptionnel chef de guerre dans lequel les Occidentaux, fascinés, reconnaissent un adversaire à leur mesure.

Beyrouth ou comment on assiège une ville

Comment réduire les villes dans une guerre moderne ? Le conflit qui ravage l'ancienne Yougoslavie, mettant Dubrovnik ou Sarajevo au premier plan de l'actualité, montre bien l'enjeu militaire et symbolique qu'elles représentent. Jean-Louis Dufour, ancien attaché militaire au Liban, nous rappelle qu'en 1982, déjà, les Israéliens avaient rencontré devant Beyrouth la même résistance d'une population civile.

Les leçons de la guerre du Golfe

La guerre du Golfe a éclaté il y a un an. Les États-Unis y ont démontré une éclatante supériorité, tant dans le domaine de l'armement que dans celui de la stratégie. L'armée française, en revanche, y a fait la preuve de sa faiblesse en matériel et de son manque crucial d'adaptation aux nécessités d'un conflit qu'elle n'avait pas prévu. Ce sont du moins les conclusions d'une récente publication de la Fondation Saint-Simon*.

Fontenoy : la dernière bataille d'un roi de France

Le 11 mai 1745, le maréchal de Saxe écrase les troupes autrichiennes et anglaises à Fontenoy. Pourquoi cette bataille occupe-t-elle une place à part dans notre histoire militaire ? Victoire sur un ennemi immémorial - l'Angleterre -, Fontenoy fut aussi la dernière bataille d'un roi de France. Mais elle a surtout illustré, de façon éclatante, la supériorité d'une tactique nouvelle.

Français, vouliez-vous résister à Hitler ?

La «drôle de guerre» est une terrible épreuve pour le moral des Français. Au front, ni Maurice Chevalier ni Joséphine Baker ne parviennent à revigorer des troupes hébétées par l'attente. A l'arrière, l'esprit de Munich n'est pas mort et les tentations pacifistes déchirent autant la gauche que la droite. Quant au parti communiste, en vertu du pacte Hitler-Staline, il refuse de cautionner un conflit «impérialiste». Au fond, qui est vraiment décidé à se battre?

Napoléon est-il un génie militaire ?

Aucun chef de guerre n 'a gagné plus de batailles que Napoléon. De Clausewitz, qui le tenait pour le dieu de la guerre, au maréchal Foch, qui reprit la théorie napoléonienne de l'offensive à outrance, tous les experts en art militaire s'accordent à reconnaître le génie de Bonaparte.

L'année 14

Août 1914 : les premiers soldats français affrontent la terrible puissance de feu allemande. En Alsace-Lorraine, les morts tombent sous la mitraille avant d'avoir aperçu leurs ennemis. Incompétence de l'état-major ou manque de vaillance des troupes ? Pierre Miquel s'est plongé dans les souvenirs des combattants pour répondre à la question.

Les innovations stratégiques

Férus de guerre de mouvement, les états-majors français et allemand envisagent un conflit court. Mais les fronts se figent en une interminable guerre de position. De rares stratèges finiront par imposer des techniques - sous-marins, chars, avions - et une manœuvre victorieuse.

La bataille de Hattin : Saladin défait l'Occident

La rencontre des armées du sultan d'Égypte et de Syrie Saladin et du roi de Jérusalem Guy de Lusignan, au début de juillet 1187, fut un épisode décisif. D'abord parce qu'il s'acheva par l'anéantissement de l'armée franque. Ensuite parce qu'il a suscité des controverses passionnées.

La guerre à la « une »

SS 20, Pershing, bombes à neutrons... Les discours sur la guerre se multiplient. Gérard Chaliand nous explique la signification de ce regain d'intérêt pour i'art de la guerre.