Syndicalisme

Georges sorel : un « fasciste » de gauche ?

Autour de Georges Sorel, il y a un vrai débat sur la nature de sa réflexion politique. En effet, ce polytechnicien fut successivement, ou en même temps, d extrême gauche, d'extrême droite, dreyfusard, antisémite, antidémocrate, admirateur de Lénine... Heureusement, le brouillard est en train de se dissiper !

Syndicats : à bas la loi de 1884 !

21 mars 1884 : il y a cent ans, les ouvriers français obtinrent la liberté d'association. Pourtant, cette loi sur les syndicats n'avait pas fait plaisir... aux syndicats. Pas plus qu'aux patrons.

Du pain, du sang et du rêve

La grève et le « velo-casquette », Gabin et Léon Blum, Pierre Dac et La Rocque, « Paris-Soir » et les senteurs Roja, Tino Rossi et Charles Tillon, les guinguettes et les marches de la faim... Vous avez dit « Atmosphèère » ? La voilà !

NATIONALISATIONS : la grande vague de la Libération

Que faire du secteur public? Quelle part d'autonomie accorder à l'entreprise d'État? Comment fut désigné le personnel dirigeant? Quel rôle jouèrent les partis politiques, les syndicats, le patronat? Les actionnaires furent-ils spoliés ou indemnisés? Après une minutieuse enquête, Jean-Charles Asseiain répond pour nous à une question de nouveau d'actualité.

Les prolétaires de l'église : les Succursalistes du XIXe siècle

L'Église catholique française, en proie à la crise des vocations, peut aujourd'hui regretter le temps où, il y a cent cinquante ans, la France voyait annuellement deux mille nouveaux prêtres ordonnés. Mais cet abondant clergé du siècle passé avait son prolétariat : les Succursalistes, que l'Église pouvait déplacer et muter à son gré.

La mine et le Bon Dieu

La mine et le Bon Dieu ne font pas toujours bon ménage. Même dans les pays de tradition catholique comme le Nord et le Pas-de-Calais. Il faut remonter l'histoire des charbonnages pour comprendre cette faille de la foi en hassin houiller.

Chômage ou loisirs ? La loi des quarante heures

Depuis le printemps dernier, les syndicats se mobilisent pour la semaine de travail à trente-cinq heures. Au nom de la réduction du chômage, par la création de nouveaux emplois, et de la qualité de la vie, par l'augmentation du temps de loisirs. Une problématique qui rappelle celle de la loi des quarante heures en 1936.