Le cri de Jaurès
Dès 1896, de nombreux intellectuels français se mobilisent pour dénoncer les massacres. Mais la guerre menace et le parti pro-arménien s'avère impuissant à conjurer le désastre qui frappe les Arméniens en 1915.
Dès 1896, de nombreux intellectuels français se mobilisent pour dénoncer les massacres. Mais la guerre menace et le parti pro-arménien s'avère impuissant à conjurer le désastre qui frappe les Arméniens en 1915.
A partir de 1885, la République décide de reléguer à perpétuité au bagne certains vagabonds et petits délinquants. Leur crime ? La récidive, où l'on veut voir la preuve de leur incapacité définitive à s'insérer dans la société.
La loi du 27 mai 1885, unique dans l'histoire du droit pénal français, entraîne l'internement perpétuel dans les colonies des délinquants et criminels multirécidivistes. C'est là le vrai scandale du bagne : la République a fait passer pour de la justice d'insertion ce qui était de la justice d'élimination.
Une partie de campagne de Jean Renoir ressort pour la première fois en salles, en version numérique restaurée.
Le documentaire de Bernard George et Jean-Noël Jeanneney évoque la vie, les combats et la mémoire de cette figure du socialisme.
L'affaire semblait entendue : Félix Faure était mort dans les bras de sa maîtresse. Sa fin fut en réalité moins poétique.
La publication des Mémoires du colonel de La Rocque et un colloque à Sciences Po sur le PSF relancent la question.
Amoureux de la langue d'oc et de l'Occitanie, Jaurès a milité pour l'enseignement des langues régionales à l'école primaire. Enraciné dans son Tarn natal, il n'en était pas moins ouvert au monde et à l'apprentissage des langues étrangères.
A tort, il incarne, aux yeux de la postérité, le pacifisme à outrance. Pourtant Jaurès ne croit pas que la France puisse se passer d'armée. Mais, pour lui, celle-ci n'est pas un instrument de conquête ou d'oppression. Elle est « le peuple organisé pour la défense du sol ».
Son engagement a d'abord été républicain. Quand il est devenu socialiste, à plus de 30 ans, il n'a jamais opposé l'utopie collectiviste, la dynamique syndicale à l'action parlementaire. Pour Jaurès, la révolution devait se faire à petits pas.
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