La prise de Saigon sonnait la fin de la guerre civile avec l'espoir d'un Vietnam réunifié, indépendant et pacifié. Mais les vainqueurs imposèrent brutalement le modèle communiste au Sud.

Le pantin des États-Unis : c'est ainsi que fut perçu le président du Sud-Vietnam pendant près d'un demi-siècle. Avant tout nationaliste, il tenta en fait de rester indépendant.

Si Ho Chi Minh fut l'architecte de la victoire contre les Français, on sait aujourd'hui que c'est Le Duan, devenu Premier secrétaire du Parti en 1960, qui décida de relancer la guerre contre les États-Unis.

Le 7 mai 1954, les Français capitulaient à Dien Bien Phu. Cette bataille rangée et extrêmement moderne fut la seule de cette envergure dans les guerres de décolonisation. Comment l'expliquer ?

Du côté vietnamien, l'état de guerre a duré plus de trente ans. Ce fut à la fois un conflit de décolonisation et une guerre « nationaliste », civile et totale. Une guerre de réunification qui opposait deux visions politiques d'un Vietnam libre et réunifié.

Comme Sihanouk, l'empereur d'Annam Bao Dai a été mis au service de la République coloniale. Mais lui, en 1954, n'a pas su s'imposer en icône nationale.

Le rôle historique en Europe de la Démocratie chrétienne.

Mégalomane et tyrannique, Bokassa a régné sur la Centrafrique sous l'oeil bienveillant de la France, bien décidée à rester influente dans son ancienne colonie. Mais c'est aussi l'armée française qui a renversé en 1979 cet ami devenu encombrant.

De la jeunesse à la maturité, Gandhi a vécu de longues années en Afrique du Sud. C'est dans cette colonie britannique que celui qui n'était encore qu'un timide avocat s'est transformé en leader charismatique.