Comment on imaginait la France au Moyen Age
Même si très peu avaient accès aux cartes, les hommes et les femmes du Moyen Age savaient se représenter leur territoire.
Même si très peu avaient accès aux cartes, les hommes et les femmes du Moyen Age savaient se représenter leur territoire.
Pour le grand helléniste Victor Bérard, le voyage de retour à Ithaque s'inscrivait dans une géographie bien réelle. Une interprétation aujourd'hui abandonnée. Ce qui n'empêche pas les admirateurs d'Ulysse de continuer à s'embarquer pour reconstituer son périple.
Le récit presque unique des voyages d'un viking du IXe siècle, Ottar du Halogaland, et les fouilles archéologiques nous permettent aujourd'hui de décrire la vie dans les grands ports scandinaves, où s'échangent ivoire de morse, ambre, monnaies arabes et esclaves.
Les aubergistes romains jouissaient d'une réputation détestable. Pourtant, de l'hébergement à la pitance des montures en passant par des informations sur la région ou sur la ville, ils offraient de nombreux services à leurs clients.
Audacieux et curieux, les bien nommés aventuriers des mers ont tout autant recherché les fructueux échanges commerciaux que les rencontres et découvertes extraordinaires.
Sur les routes de terre et d'eau, à toutes les échelles, marchands, voyageurs, pèlerins, architectes et nécessiteux ne cessent de se croiser. Bien loin de l'image d'un univers clos sur lui-même, le Moyen Age fut un monde d'innovations et de découvertes.
Avant d'être une science, la géographie fut une passion collective, l'expression, en Europe, d'un intérêt partagé pour la découverte et la compréhension de la Terre, de ses habitants, de ses paysages.
L'historien canadien Timothy Brook mène une fascinante enquête de la mer de Chine jusqu'à l'Angleterre.
Les hommes du Moyen Age ont été de grands voyageurs.
En poursuivant votre navigation sur les sites du groupe Sophia Publications, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des services et contenus personnalisés.