La SDN : Un immense désir de paix
En 1919, l'extraordinaire popularité du président Wilson cristallise l'aspiration à une paix durable. L'idée de « sécurité collective » fait son chemin. Mais, en 1919, les vrais pacifistes sont déçus.
En 1919, l'extraordinaire popularité du président Wilson cristallise l'aspiration à une paix durable. L'idée de « sécurité collective » fait son chemin. Mais, en 1919, les vrais pacifistes sont déçus.
Novembre 1918. Les combats cessent sur le front occidental. Hommes et femmes n'en ont pourtant pas fini avec la guerre qui a bouleversé, pour longtemps, leur univers, en même temps qu'elle les a transformés.
C'est Keynes qui a porté l'estocade : le traité de Versailles était une mauvaise paix. Les historiens ont surenchéri : paix « bâclée », paix de « vainqueurs », elle portait en elle les germes du fascisme et de la Seconde Guerre mondiale. Vincent Laniol a rouvert le dossier.
Dans son roman Au revoir là-haut (Albin Michel), Pierre Lemaitre met en scène un mutilé de guerre qui se fait passer pour mort et se spécialise dans les arnaques funéraires. Genèse d'un grand livre.
1914-1918 : aucun historien n'étudie plus la Grande Guerre dans ces limites chronologiques. Des tranchées de Moukden aux derniers combats de la guerre gréco-turque, ce sont dans des bornes temporelles et spatiales élargies qu'on s'interroge désormais sur ce conflit.
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