« Roger-la-honte » le roman de l'erreur judiciaire
Innocents injustement condamnés, vies brisées, réhabilitations inespérées... Tels sont les ingrédients des romans de l'erreur judiciaire, qui fleurissent à la fin du XIXe siècle. Et dont l'archétype demeure le « Roger-la-Honte » de Jules Mary.
Souveraines a l'écran
Surgies des brumes Scandinaves ou de cités légendaires, sublimes, terribles ou pitoyables, au cinéma les souveraines font toujours recette.
Mussolini et Carthage
Le cinéma italien a utilisé à sa façon Vhistoire de Rome et de sa lutte contre Carthage*.
L'âge d'or du roman d'espionnage
Né au XIXe siècle, le roman d'espionnage a connu son âge d'or pendant la guerre froide. L'effondrement du système communiste le condamne-t-il à disparaître ?
Vous avez dit « pharisien » ?
Dans le langage courant, le mot « pharisien » est devenu synonyme d'hypocrite, de bigot ou de tartuffe. Étrange déviation ! Ceux qui ont joué un rôle capital dans l'évolution intellectuelle, morale, religieuse et politique du judaïsme ne sont rien de tout cela. La remarquable recherche de Marcel Pelletier tombe à point pour rétablir la vérité*.
Pourquoi la France aime Cyrano
Bataille de monstres sacrés : Jean-Paul Belmondo et Gérard Depardieu sont les deux nouveaux Cyrano de ce printemps. Le succès de la pièce d'Edmond Rostand ne se dément pas, un siècle après sa création. Quelle est la clef de cet engouement paradoxal pour un drame de l'impuissance et de l'échec ? Peut-être la nostalgie française des actions d'éclat ou le goût pour le théâtre dont les mots rendent le public spirituel...*
La Vie de Jésus n'est pas un roman
Peut-on faire l'histoire de la vie de Jésus? Pour Claude Aziza, qui vient de lire le Jésus de Jean-Paul Roux, publié chez Fayard, cette biographie est plus proche de la légende que de l'histoire. Un débat à suivre.
Le procès de Jésus
Le verdict de Pilate condamnant Jésus restera pour l'éternité. Faut-il pour autant abandonner la partie ? Faut-il renoncer à établir la vérité historique ? Non ! L'enjeu est trop grand pour que l'historien s'efface devant la fragilité des sources et des témoignages.