L'obsédante question du ravitaillement
Voilà presque un an que la France est libérée. Mais les oeufs, le lait, la viande, le beurre : tout manque encore à l'été 1945. Le rationnement est sévère, le marché noir règne partout. La question du ravitaillement est dans tous les esprits.
Les espoirs déçus du Front populaire
Avec Léon Blum, en juin 1936, la France compte pour la première fois un chef de gouvernement socialiste. Un immense espoir soulève le pays. Et pourtant, un an plus tard, le désenchantement est complet.
Où est passée la « fille aînée de l'Église » ?
De moins en moins de prêtres, de moins en moins de baptêmes et de mariages à l'église... Depuis les Trente Glorieuses, la déchristianisation s'accélère. Mais les valeurs chrétiennes imprègnent encore la vie publique.
La dernière journée de paix
En ce vendredi 31 juillet 1914, on vit, on aime, on trime comme un beau jour d'été. Quelques signes, à peine, d'un danger auquel on ne veut pas croire. Brutalement, l'assassinat de Jaurès, qui a tenté de sauver la paix jusqu'à la dernière minute, en appelle à la défense de la patrie : « Jaurès est mort ! Vive la France ! »
De Gaulle l'inclassable
Charles de Gaulle était-il un homme de droite ? C'est en tout cas ainsi que le définissent la majorité des Français. C'est aussi l'image qu'a voulu donner de lui la gauche, qui vit en lui un héritier de Bonaparte et de Boulanger, un fauteur de coup d'État, voire un fasciste... Oubliant un peu vite son progressisme social, son oeuvre de décolonisation, son adhésion sans faille à la république et le fait que ses ennemis les plus farouches furent souvent des hommes de droite.
Paris, c'est la France !
On a souvent décrit l'immense apport des provinciaux et des étrangers au dynamisme de la capitale. Picards, Bretons, Auvergnats, Juifs de Pologne ou Maghrébins, ils se sont fondus dans le grand melting pot parisien. Assurant la croissance exponentielle de Paris au cours des derniers siècles.
Les douze travaux de Mitterand Ier
Son érection, imposée par François Mitterrand, surnommé par la presse « Tonton-Khamon » , cristallisa pourtant le très vieux débat sur le rôle de l'État en matière culturelle. Et le désir de ses nouveaux rois-bâtisseurs d'apposer leur signature dans la pierre de la capitale.
Vive la consommation !
Le mieux-être est là, il s’agit d’en profiter sans remords : la société des années 1958-1974, rajeunie et dynamisée par la croissance, a la fraîcheur d’âme des gros appétits.