Le site a resurgi il y a quelques années dans le nord-ouest de la Turquie : une ville thermale exceptionnellement bien conservée, datant pour l’essentiel du IIe siècle. Allianoi, pourtant, est condamnée à être noyée en novembre prochain par les eaux d’un barrage...

Et si les Turcs, au fond, nous ressemblaient plus qu'on ne le croit ? Un ouvrage récent et - enfin - plus soucieux d'informer que de polémiquer soulève cette audacieuse question*.

Un appel vibrant au retour de l'humanisme, seul moyen de dépasser les préjugés racistes et religieux.

C’est grâce à Homère que l’on a encore accès à la grande légende de Troie. Mais beaucoup d’autres poètes grecs ont aussi puisé leur inspiration dans ce fonds très ancien, pour composer des oeuvres aujourd’hui disparues.

Homère a fait de la guerre de Troie un mythe fondateur de la Grèce antique. Curieuse épopée nationale, pourtant, qui met en scène destructions, ruines, désertions, massacres abjects. Une guerre inutile et cruelle.

Louis Robert a consacré sa vie aux inscriptions grecques. Il fut aussi un merveilleux géographe de l'Antiquité.

Cinq mille ans avant l'Irak actuel dévasté par la guerre, il y a l'antique Mésopotamie. La « plus vieille civilisation du monde » dont le grand spécialiste reste Jean Bottéro. En 1981, L'Histoire publiait pour la première fois un article de ce conteur hors pair. Pour les lecteurs, une révélation.

En vingt ans, de 1865 à 1885, l'Asie centrale passe sous la tutelle russe. Une colonisation pas comme les autres, qui avait su rallier les coeurs à une civilisation supérieure ? L'histoire de la conquête militaire de l'Asie centrale dément, bien sûr, la vulgate de l'époque soviétique.

Les réserves pétrolières ne manquent pas dans le monde. Est-ce vraiment leur contrôle qui se trouve au coeur des nouveaux calculs stratégiques des grandes puissances, notamment des États-Unis ? Pour répondre, la situation de l'Asie centrale se révèle exemplaire.

Dans sa marche victorieuse contre l’Empire perse, le roi macédonien Alexandre le Grand fait incendier Persépolis et son gigantesque palais. Le choc est d’autant plus fort que rien ne semble justifier cet acte de vandalisme.