Élite

Les élites de l'Empereur

La Révolution a balayé les privilèges héréditaires de VAncien Régime. Napoléon ne les rétablit pas, il fait mieux: il crée un réseau serré et hiérarchisé d'élites militaires, religieuses et civiles entièrement dévouées à sa personne. A coups de décorations, de titres et de pensions «pour services rendus», c'est une véritable noblesse que l'Empire installe dans la France d'après la Révolution.

Sciences-po : l'école des chefs

Georges Pompidou, François Mitterrand, Jacques Chirac, Raymond Barre, Laurent Fabius, Michel Rocard... Ils sont tous passés par Sciences-Po, la voie royale de /'«Establishment». Rien d'étonnant puisque, dès la fondation de l'École, il y a plus d'un siècle, le projet est clairement affiché: former l'élite. Oui, mais quelle élite? Celle du savoir? Celle du mérite? Celle des affaires? Celle de la politique? Celle de l'efficacité? Celle de la culture? A l'heure où Sciences-Po se transforme, Hélène Coulonjou retrace l'histoire d'une institution en marge de l'Université. Elle a demandé aussi à Gérard Vincent, prof rue Saint-Guillaume pendant trente ans, d'apporter son témoignage sur /'«esprit» de la maison.

La «petite guerre» des honneurs sous Napoléon

Un général qui se fâche tout rouge parce que, à la cathédrale, son fauteuil est moins élevé que celui du préfet. Un capitaine qui se vexe pour une place dans un cortège... Querelles futiles ou enjeux politiques ? A travers des papiers administratifs déposés aux Archives nationales, Jean-Paul Bertaud a suivi la « petite guerre » des honneurs et des préséances sous l'Empire.

Les « Rastignac » de la IIIe République

Si vous vouliez accéder au sommet de l'État, il fallait ne pas se tromper dans le choix du... beau-père ! Riche ou pauvre, diplômé ou parvenu, parisien ou provincial... Grâce à Jean Estèbe on sait tout sur les « Rastignac » de la IIIe République.