État

Le grand vizir de la Porte

Deuxième personnage de l'État, le grand vizir rend la justice au nom du souverain, préside les séances du Divan impérial et détient la haute main sur l'administration et l'armée, ce qui le conduit à mener des campagnes militaires. D'abord issu du corps des ulémas, il est ensuite recruté parmi les pages du Palais ou les gouverneurs de l'empire. Jusqu'à la fin de l'époque ottomane, il est le premier serviteur du sultan et le maître de la Porte, mais peut être révoqué à tout moment. Certains furent même exécutés.

La pensée sur laquelle s'est bâti un empire

Lorsqu'en 221 avant notre ère Qin Shi Huangdi réunifie le territoire chinois et instaure l'empire, c'est l'aboutissement d'un long processus enclenché au VIe siècle av. n. è. par Confucius puis ses disciples. Retour sur une révolution dans l'histoire de la pensée chinoise.

Des mandarins pas si confucéens

Achat de titres, distinction sociale et corruption. Loin des fantasmes qui entourent les mandarins, la vertu confucéenne et la méritocratie de l'Empire chinois, plongée dans un milieu de lettrés-fonctionnaires plus hétérogène et pragmatique qu'on ne croit.

Le royaume inachevé

L'empilement progressif d'une série de titres sur la tête du duc de Bourgogne le plaça à la tête d'une grande - et très riche - principauté, s'étendant des rives de la mer du Nord aux vignes de Beaune. De cet espace hétéroclite, les ducs surent faire un laboratoire politique administré d'une main ferme.

L'historien parfait en Chine

Au VIIIe siècle, sous la dynastie des Tang, un historien de l'empire, ne se sentant pas reconnu à sa juste valeur, conçut un manuel sur l'écriture de l'histoire, qui est une véritable leçon de méthode.