Avant l'invasion soviétique, avant les talibans, avant Ben Laden, l'Afghanistan accueillait de nombreuses missions archéologiques. A la recherche des grandes civilisations qui s'étaient succédé dans la région : grecque, perse, chinoise, indienne, etc.
L'Afghanistan, occupé, opprimé, a aussi été pillé. C'était l'une des plus riches régions archéologiques du monde. Une catastrophe, contre laquelle s'insurge un chercheur français qui a préféré garder l'anonymat.
Il y a vingt ans, dans la nuit du 24 au 25 décembre 1979, les troupes soviétiques envahissaient l'Afghanistan. Les archives de l'ex-URSS révèlent l'engrenage qui a conduit à cette opération désastreuse.
Les Taliban se sont empares de la quasi-totalite de l'Afghanistan. Sans véritable gouvernement, ces fanatiques imposent au pays une loi islamique d'une extraordinaire rigueur. Dont les femmes sont les premières victimes.
Le 24 décembre, les troupes soviétiques envahissent l'Afghanistan. C'est le début d'une guerre de dix ans qui dévastera le pays. Et causera en URSS un profond traumatisme.
En 1965, on découvrait sur le site d'Aï-Khanoum, en Afghanistan, une ville fondée par les Grecs au ive siècle avant notre ère. Pendant plus de dix ans, des archéologues français ont fouillé ses ruines, sous la direction de Paul Bernard qui dresse ici le bilan de ces recherches.
Les Soviétiques font main basse sur les trésors du musée de Kaboul : telle est la nouvelle qui circule dans la presse française et internationale. Le comportement des Russes n'aurait là rien d'original : le pillage d'un Etat par un autre est aussi vieux que l'art de la guerre ! Dans ce cas précis, pourtant, les apparences semblent trompeuses, concluent Pierre Chuvin et Frantz Grenet après une minutieuse enquête.
On s'apitoie aujourd'hui sur le sort des Afghans, envahis militairement par leurs voisins soviétiques. Mais il y a trente ans que l'alliance entre les deux pays fut scellée. Dans l'indifférence générale.
L'intervention soviétique en Afghanistan renoue-t-elle avec la tradition léniniste de révolution mondiale ? Dans un entretien avec René Girault, spécialiste des relations internationales, la question est posée.
Une marche de 18 000 km pour construire un empire éphémère de l'Égypte à l'Indus : Alexandre le Grand, envahisseur de génie, découvre en quelques années les pistes et les passes qu'utiliseront insuite les Romains, Gengis Khan, Tamerlan et tous les autres onquérants du Moyen-Orient.