Armée

Entre Nil et mer Rouge. Les gardiens du désert

Il existait dans l'Antiquité, en plein désert égyptien, des routes commerciales très fréquentées. Elles étaient protégées, au Ier-iie siècle ap. J.-C., par des soldats romains installés dans des postes fortifiés. La vie quotidienne de ces garnisons peut aujourd'hui être reconstituée.

L'armée a-t-elle torturé ?

Si elle n'a pas été aussi répandue que durant la guerre d'Algérie, la torture a existé en Indochine. L'armée l'a pratiquée, des journalistes l'ont dénoncée, il y eut des débats à l'Assemblée nationale. Une réalité méconnue.

Le désastre de Dien Bien Phu

Le 13 mars 1954, Giap déclenche l'offensive contre le camp retranché de Dien Bien Phu, où le corps expéditionnaire français espère encore en découdre avec les « Viets ». Deux jours plus tard, la défaite française semble déjà certaine.

Pourquoi la France a perdu la guerre

Lorsque commence, en 1946, la guerre d'Indochine, le déséquilibre des forces est flagrant. Le corps expéditionnaire français est important, doté de matériel moderne, face à des nationalistes sans grands moyens. Pourtant, la guerre révolutionnaire menée par le général Giap a conduit le Vietminh à la victoire.

Une dictature militaire ?

On a beaucoup dit que le régime installé par le coup d'État du 18 Brumaire était une dictature militaire. Ce n'est pas si sûr : les officiers y sont toujours restés subordonnés au pouvoir politique. Mais c'est la nation tout entière, des élites à l'université, qui fut alors organisée comme une armée.

L'irrésistible ascension d'un aventurier corse

La carrière militaire et politique de Napoléon Bonaparte a de quoi fasciner. En 1793, il s'engage au côté de Robespierre. En 1795, le petit général sauve la Convention ; puis il court victorieusement en Italie et en Égypte. En 1799, Bonaparte apparaît à une France inquiète des périls intérieurs et extérieurs comme le dernier recours. Après tout, n'est-il pas républicain ?

Pierre le Grand : le réformateur tout-puissant

Pierre le Grand fut-il un « Lénine avant Lénine », un « réformateur à l'occidentale » ? Pour Richard Pipes, un des plus grands spécialistes de l'histoire de la Russie, il y eut bien, comme on le croit généralement, changement. Mais dans la continuité : le tsar tout-puissant restait propriétaire de l'État et de ses sujets.