Vérité et mensonges sur l'attentat de la rue Copernic
En mai 1990, après la profanation du cimetière de Carpentras qui a bouleversé l'opinion, les journalistes et les hommes politiques n'ont pas hésité à désigner les coupables : pour les uns, il s'agissait de l'extrême droite; pour les autres, de provocateurs qui auraient cherché à discréditer le Front national. Il y a dix ans, l'attentat du 3 octobre 1980 contre la synagogue de la rue Copernic, à Paris, avait aussi déchaîné des commentaires extravagants. Les « néo-nazis » avaient immédiatement été désignés du doigt. Quatre ans plus tard, l'enquête policière démentait cette accusation*.