Les Indiens iroquois, la guerre et la mort
Des captifs tortures affreusement ou adoptés comme des êtres chers... Un ethnohistorien américain a entrepris d'expliquer les étranges coutumes des Indiens iroquois.
Des captifs tortures affreusement ou adoptés comme des êtres chers... Un ethnohistorien américain a entrepris d'expliquer les étranges coutumes des Indiens iroquois.
Dya quatre cent cinquante ans, Jacques Cartier atteignait le Canada. Sa popularité de Pautre côté de l'Atlantique contraste avec notre indifférence nationale. E est vrai que le navigateur breton a accumulé les énigmes autour de sa personne et de son œuvre.
Les historiens découvrent aujourd'hui le rôle moteur qu'a joué, dans la conquête de l'Ouest, le commerce des fourrures de castor. Réunis en congrès international aux États-Unis, ils ont confronté leurs recherches dans les archives mais aussi dans la vase des lacs.
«La plus effroyable cascade qui soit dans l'univers» fascine des millions de visiteurs. Dès 1820 les Canadiens ont compris, les premiers, tout Je parti qu'iis pouvaient tirer du « mystère Niagara ».
Les westerns racontent Je sort horrible du Bianc prisonnier des Indiens... Pourtant de nombreux captifs refusaient de quitter leurs geôbers «sauvages».' C'est ce que disent la plupart des témo:gnages regroupés aujourd'hui en une monumentale édition*.
« Le sauvage prend son couteau dont il fait une incision autour des cheveux, depuis le haut du front jusqu'à la marque du cou... » Les Blancs ont-ils découvert le scalp en découvrant l'Amérique ? Ou s'agit-il, d'un cadeau empoisonné importé dans le Nouveau Monde par les colonisateurs ? Deux chercheurs américains viennent de nous livrer les clés de cette pratique.
« Ce ne sont pas des nègres comme en Guinée, et ils ont les cheveux flottants », (Christophe Colomb).
Renégats ou hors-la-loi, coureurs d'aventures, « sauvages blancs », ainsi les Américains nommaient-ils ceux d'entre eux qui, au XIXe siècle, rejoignaient le monde indien. Tous avaient pour ancêtres communs les « coureurs de bois » français qu'attiraient loin de la civilisation coloniale l'appât du gain, certes, mais aussi la griserie de la vie sauvage.
La lutte du Québec pour son identité culturelle, économique et politique nous rappelle qu'il y a, outre-Atlantique, des Français qui firent souche aux XVIIe et XVIIIe siècles. Avides de suivre leurs ancêtres à la trace, des chercheurs québécois viennent de retracer les amours québécoises avant 1850. Comme tout célibataire était privé des privilèges de chasse, de pêche, de traite des fourrures, la course au mariage fut une institution nationale. Hors du mariage, point de salut en Nouvelle-France !
De la Bibliothèque nationale du Canada, l'exposition « François-Xavier Garneau, historien national, 1809-1866 » a émigré au Centre culturel canadien à Paris. Voilà une bonne occasion de nous intéresser à ceux qui se sont appelés successivement Canadiens, Canadiens français, Québécois enfin, et de découvrir Garneau, notaire-poète-historien, un des précurseurs du nationalisme québécois.
En poursuivant votre navigation sur les sites du groupe Sophia Publications, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des services et contenus personnalisés.