Capitalisme

Chine-japon : les enfants de confucius

D'un côté le géant chinois, de l'autre le petit Japon insulaire... Deux enfants de Confucius, au destin dissemblable : pourquoi le plus faible a-t-il dépassé le plus fort ? Répondre à la question, nous dit Yves Chevrier, c'est mettre à plat les mécanismes culturels qui favorisent ou empêchent le développement ; c'est aussi saisir les clefs d'une histoire qui nous échappe en grande partie*.

Les deux cents familles

Quel est le vrai maître de l'économie française ? L'Etat ? Le patronat ? Les syndicats ? Les multinationales ? Les monopoles ? L'impérialisme américain ?... Mais non, voyons ! Ce sont les deux cents familles - ces deux cents plus gros actionnaires de la Banque de France - vilipendées dès le XIXe siècle et encore pourfendues aujourd'hui. Derrière ce discours délirant, qui traverse la gauche et la droite, il y a le projet de rassembler un peuple « sain » contre les « exploiteurs cosmopolites ».

Le deuxième souffle du libéralisme

Il y a cinquante ans, face à ce qu'ils prenaient pour le déclin du capitalisme, beaucoup d'économistes proclamaient la faillite des idées libérales. Aujourd'hui, force est de constater que non seulement la pensée libérale n'est pas morte mais qu'elle connaît un indiscutable regain d'intérêt, à gauche comme à droite. N'a-t-on pas aussi la surprise de voir une majorité de Français réhabiliter l'entreprise et le profit ? L'Histoire va plus loin avec Jean-Claude Perrot, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, et Jacques Wolff, professeur de sciences économiques à l'université de Paris-I.

La colonisation française en question

Jean Bouvier a lu l'étude de Jacques Marseille* sur l'Empire colonial français. Ce livre soulève une question troublante : des intérêts économiques ont-ils contribué sciemment à la décolonisation ?

La naissance de la banque

Qu'est-ce qui a pu donner aux marchands italiens du Moyen Age le génie et l'inventivité ? Lettre de change, « chèque », change à distance... Tout cela n'est, à l'origine, qu'une façon de tourner l'interdiction du prêt à intérêt imposée par l'Église.

La trahison des possédants

La France des années trente a été affaiblie par la fuite des capitaux. Qui est responsable ? La revanche politique passait-elle avant les intérêts de la nation ?