Capitalisme

Comment Ford a révolutionné le capitalisme

Inventeur en 1908 de la célèbre Ford T, dont il a vendu plus de quinze millions d'exemplaires en moins de vingt ans, Henry Ford a introduit des méthodes de production, de management et de gestion révolutionnaires : standardisation, travail à la chaîne, hauts salaires... Le fordisme, système global fondé sur la consommation de masse, était né. Il allait donner son visage au capitalisme du XXe siècle.

Venise invente le capitalisme

La mondialisation et la prise de risques capitalistes existaient déjà au XIe siècle. A l'origine de ce système : Venise, métropole du commerce, invente un système associant un bailleur de fonds à un négociant maritime.

Le travail est-il soluble dans les 35 heures ?

A l'an 2000, les salaries français devraient voir leur temps de travail réduit à 35 heures par semaine. L'aboutissement d'une lutte vieille de plus d'un siècle, où se sont conjugués le souci des intérêts des travailleurs et les impératifs politiques. Ainsi que 1 effet des crises économiques.

Les catholiques sont-ils de mauvais capitalistes ?

On a longtemps dit que la religion protestante, valorisant la réussite individuelle et l'accumulation de richesses, avait été un facteur favorable au développement du capitalisme. L'évolution de l'économie française depuis deux siècles montre pourtant que nos compatriotes, malgré leur répulsion affichée pour l'argent, ont su efficacement concilier l'éthique catholique et la recherche du profit.

Les débuts du capitalisme en Russie

Des serfs chefs d'entreprise! C'est une réalité dans la Russie des XVIIIe et XIXe siècles, qui a manqué la révolution industrielle mais qui voit émerger une nouvelle catégorie de «capitalistes». Propriété personnelle d'un seigneur, le serf-entrepreneur est aussi un modèle de capitaine d'industrie moderne. Jean-Charles Asselain a étudié ce phénomène surprenant qui remet en question l'interprétation classique du retard économique russe fondée sur l'absence d'esprit d'entreprise. Un motif d'espoir, aujourd'hui où le redressement de l'économie russe dépend plus que jamais d'une résurrection des entrepreneurs.

L'édition s'est-elle convertie au capitalisme ?

Les interrogations sur l'avenir de la maison Gallimard le prouvent: pour certains, les affaires et la littérature ne peuvent pas faire bon ménage. Jean-Yves Mollier nous rappelle pourtant que la finance n'a jamais tué l'esprit. Il y a longtemps déjà que l'argent et la littérature s'entendent comme larrons en foire.

L'argent diabolique

Vivons-nous sous le règne de l'argent qui tue l'esprit, les arts et les âmes ? Dans la France d'aujourd'hui, comme dans celle des années 1930, l'argent, c'est le Mal. Faux procès que cette diabolisation de l'argent ! répond ici Anthony Rowley. A ses yeux, les Français n'ont toujours pas compris les règles du jeu capitaliste*.

Le grand capital a-t-il soutenu Hitler ?

Nazisme et grand capital: rarement deux termes auront été autant associés. Jusqu'à faire de Hitler «l'agent du capital monopoliste ». On se souvient par exemple de la famille Krupp, immortalisée à l'écran par Luchino Visconti dans Les Damnés. Est-ce à dire que le grand capital allemand a soutenu massivement le nazisme? Avec le recul et les progrès de la recherche, l'histoire renonce à ce schéma simpliste.