États-Unis : au nom du Ier amendement !
La liberté d'expression aux États-Unis est garantie par le Ier amendement de la Constitution. Un droit très étendu, notamment en matière politique. Rien d'étonnant s'il a subi quelques accrocs.
La liberté d'expression aux États-Unis est garantie par le Ier amendement de la Constitution. Un droit très étendu, notamment en matière politique. Rien d'étonnant s'il a subi quelques accrocs.
Une bureaucratie pléthorique ; un recours massif à des informateurs officieux ; des missions multiples, de la surveillance à la répression... La Stasi, police politique de RDA, a fini par se confondre avec la société est-allemande. C'est de ce climat oppressant que rend compte La Vie des autres , sur les écrans le 31 janvier.
Toute une gamme de contraintes pèse sur les penseurs du Moyen Age. L'Église veille au respect du dogme. Et pourtant : il y a place, dans les universités, pour le débat. L'époque n'a pas été celle de la pensée unique.
Les nouvelles menaces sur la liberté d'expression viennent du Parlement. Et l'histoire en est la première victime. C'est le cri d'alarme poussé par Françoise Chandernagor lors des Rendez-vous de l'histoire de 2006, dans une conférence dont nous publions ici de larges extraits.
En 1966, le film de l'Italien Gillo Pontecorvo a connu un succès international. Mais a été refusé en France. Jusqu'à aujourd'hui.
Dès l'origine, la télévision a été, en France, un formidable enjeu politique. Dans les années 1980, la tutelle s'est allégée. Mais la tentation d'ingérence du pouvoir demeure forte. « Médias et démocratie » : voilà le thème, cette année, du Festival international du film d'histoire de Pessac*.
Radio et télévision aux ordres, presse lénifiante : longtemps la guerre d'Algérie a été minimisée. Les Français pouvaient néanmoins s'informer de la réalité et des horreurs du conflit. L'Express, France-Observateur, Le Monde ou Témoignage chrétien, sans compter la presse communiste : tous ont bravé propagande et censure.
En période de guerre, le contrôle de l'information est un enjeu brûlant. On le voit avec l'Irak. Le phénomène n'est pas nouveau. Pendant la Grande Guerre, en France, l'État a organisé officiellement la dissimulation des réalités les plus crues du conflit. Un conflit auquel est consacré le numéro 21 des Collections de L'Histoire*.
On a interdit la publication d'un ouvrage relatant l'évolution de la maladie de François Mitterrand. Pratique d'un autre temps, que cette mainmise d'une certaine raison d'État sur la liberté d'expression ? Une pratique qui connut en tout cas son apothéose en France au siècle des Lumières. Et favorisa, paradoxalement, l emergence d une opinion publique...
La télévision fait preuve de la plus grande virulence à l'égard des hommes politiques : la férocité du « Bébête Show » et des « Guignols de l'info » en témoigne. Pourtant, le délit d'offense au chef de l'État, passible d'une peine de prison, figure toujours dans le Code pénal.
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