Censure

Comment la Stasi a mis la RDA sous surveillance

Une bureaucratie pléthorique ; un recours massif à des informateurs officieux ; des missions multiples, de la surveillance à la répression... La Stasi, police politique de RDA, a fini par se confondre avec la société est-allemande. C'est de ce climat oppressant que rend compte La Vie des autres , sur les écrans le 31 janvier.

« Historiens, changez de métier ! »

Les nouvelles menaces sur la liberté d'expression viennent du Parlement. Et l'histoire en est la première victime. C'est le cri d'alarme poussé par Françoise Chandernagor lors des Rendez-vous de l'histoire de 2006, dans une conférence dont nous publions ici de larges extraits.

La télévision est-elle aux « ordres » ?

Dès l'origine, la télévision a été, en France, un formidable enjeu politique. Dans les années 1980, la tutelle s'est allégée. Mais la tentation d'ingérence du pouvoir demeure forte. « Médias et démocratie » : voilà le thème, cette année, du Festival international du film d'histoire de Pessac*.

Ce qu'on savait vraiment

Radio et télévision aux ordres, presse lénifiante : longtemps la guerre d'Algérie a été minimisée. Les Français pouvaient néanmoins s'informer de la réalité et des horreurs du conflit. L'Express, France-Observateur, Le Monde ou Témoignage chrétien, sans compter la presse communiste : tous ont bravé propagande et censure.

De Verdun à Bagdad. Information, censure et propagande

En période de guerre, le contrôle de l'information est un enjeu brûlant. On le voit avec l'Irak. Le phénomène n'est pas nouveau. Pendant la Grande Guerre, en France, l'État a organisé officiellement la dissimulation des réalités les plus crues du conflit. Un conflit auquel est consacré le numéro 21 des Collections de L'Histoire*.

Ces livres qui font scandale...

On a interdit la publication d'un ouvrage relatant l'évolution de la maladie de François Mitterrand. Pratique d'un autre temps, que cette mainmise d'une certaine raison d'État sur la liberté d'expression ? Une pratique qui connut en tout cas son apothéose en France au siècle des Lumières. Et favorisa, paradoxalement, l emergence d une opinion publique...

Défense de rire du chef de l'État !

La télévision fait preuve de la plus grande virulence à l'égard des hommes politiques : la férocité du « Bébête Show » et des « Guignols de l'info » en témoigne. Pourtant, le délit d'offense au chef de l'État, passible d'une peine de prison, figure toujours dans le Code pénal.