Le tigre en guerre
Servi par un Didier Bezace en grande forme, ce téléfilm d'Olivier Guignard raconte Clemenceau président du Conseil.
Servi par un Didier Bezace en grande forme, ce téléfilm d'Olivier Guignard raconte Clemenceau président du Conseil.
Hanté par ses sujets, Michel Drouin nous parle de son combat : faire rééditer les centaines d'articles écrits par Clemenceau pour défendre Dreyfus.
1898 13 janvier. La célèbre interpellation d'Émile Zola dans L'Aurore a porté l'affaire Dreyfus sur le terrain politique. Jamais article de presse n'a autant compté dans la vitalité démocratique du pays.
1894 26 décembre. Ce jour-là, à Paris, lors de la première d'une pièce d'Ibsen, un débat mémorable sur la responsabilité de la presse en démocratie oppose les deux hérauts de la gauche.
Dans les années 1880, Clemenceau siège à l'extrême gauche. Anticlérical, jacobin, sensible à la question sociale, ce « tombeur de ministères » incarnele radicalisme. L'expérience du pouvoir le transforme. Confronté aux grandes grèves de 1907-1908, il devient le « premier flic de France ». La Première Guerre mondiale achève de brouiller son image...
12 novembre 1918 : Monet entend témoigner son amitié et sa reconnaissance à Clemenceau. Il lui promet de léguer à l'État la série de toiles qu'il est en train de peindre. Et auxquelles il a déjà donné un nom : les Nymphéas...
13 janvier 1898 : « J'accuse » est publié en première page de L'Aurore. C'est un événement médiatique sans précédent. Zola était pourtant un écrivain reconnu. Comment expliquer qu'il se soit ainsi élevé contre l'ordre établi ? Qu'est-ce qui l'a conduit à intervenir dans l'Affaire d'une façon aussi fracassante, et aussi contraire à ses propres intérêts ?
// est courant qu'un homme «de gauche» finisse dans la peau d'un homme «de droite». Si nous avons choisi d'évoquer le cas célèbre de Georges Clemenceau, c'est qu'il défie toute analyse rationnelle. Conclusion ? Clemenceau est un inclassable : c'était un homme seul.
Pour qui étudie Clemenceau en profondeur, les contradictions abondent. Sa vie politique, depuis qu'il fut maire de Montmartre en 1870, fut la plus longue de toutes, et pourtant, il ne fut pour la première fois ministre, puis président du Conseil qu'en 1906, à soixante-cinq ans.
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