Climat

Les années terribles du Roi-Soleil

Printemps très pluvieux, automnes humides ou froids, hivers rigoureux entraînant famines et épidémies... Les dérèglements du climat des années 1690 puis en 1709-1710 ont provoqué leurs cortèges de malheurs. Et assombri la fin du règne de Louis XIV.

Le climat aussi a une histoire

La planète se réchauffe-t-elle ? Le temps se « détraque »-t-il ? L’homme est-il responsable des « catastrophes naturelles » ? Toutes ces questions suscitent peurs et fantasmes. L’histoire nous apprend cependant à relativiser tempêtes et inondations. En effet, depuis trois mille ans environ, le climat de l’Europe n’a guère changé.

« Le temps n'est plus ce qu'il était... »

Jean-Jacques Rousseau veut « appliquer le baromètre à son âme ». Louis-Philippe présente comme un acte politique le fait de ne pas s'abriter de la pluie. Des millions de personnes cherchent à se griller au soleil... Autant d'indices de l'évolution des sensibilités face à la météo. Sondée ici par Alain Corbin, historien des mentalités.

L'effet de serre existe-t-il ?

L'effet de serre : tout le monde en parle et le déplore. Mais sur quoi se fonde cette anxiété ? Olivier Postel-Vinay, directeur de la rédaction de La Recherche , dénonce ici une fascination collective.

Le temps qu'il fait au Moyen Age

Prévoir les variations du climat, les catastrophes naturelles et les intempéries : tel est aujourd'hui l'objectif de la météorologie. Les hommes du Moyen Age, paysans, marins, mais aussi astrologues et magiciens, étaient eux aussi attentifs aux humeurs du ciel.

Dieu, la nature et la Bible

La Bible n 'est pas uniquement un livre sacré. Elle exprime aussi la vision que le peuple d'Israël avait du monde. C'est une sorte de préhistoire des sciences naturelles : les aléas climatiques, les différentes catégories d'animaux, la géographie du pays de Canaan, tout un savoir méconnu et ô combien poétique de l'Ancien Testament qui est examiné ici.

Les chasseurs de rennes de la Préhistoire

Les conditions de vie des chasseurs de la Préhistoire sont au centre d'un débat passionné. Les chercheurs du XIXe siècle étaient généralement convaincus que les Magdaléniens vivaient affreusement mal : quelques foyers de braises, un outillage de pierre, tout juste de quoi subsister. L'Américain Marshall Sahlins a récemment contesté cette vision noire : selon lui ces chasseurs vivaient au contraire dans l'abondance - presque le paradis ! Face à ces deux versions opposées, Catherine Perlés dresse ici un panorama plus vraisemblable, plus près des faits aussi.