« L'effondrement n'aide pas à penser le changement climatique »
La plus grande menace, aujourd'hui, prend les traits du changement climatique. Mais la pensée catastrophiste, popularisée au XVIIIe siècle, n'est pas une bonne manière d'y faire face.
La plus grande menace, aujourd'hui, prend les traits du changement climatique. Mais la pensée catastrophiste, popularisée au XVIIIe siècle, n'est pas une bonne manière d'y faire face.
Janvier 1709 : une vague de froid glacé s'abat sur le royaume de France. Les prix du blé s'envolent. La disette sévit. Partout, les émeutes grondent. Il revient à Nicolas Desmaretz, contrôleur général des Finances de Louis XIV, de gérer cette crise.
A la fin du XVe siècle, avec l'achèvement de la conquête de Madère et des Canaries et le début de celle des Caraïbes, apparaît l'idée que le climat peut être transformé par le déboisement. La colonisation est interprétée comme une modification profonde du couvert végétal et donc du cycle de l'eau qui règle pluies et sécheresses.
Du 30 novembre au 11 décembre 2015, Paris accueille la 21e conférence de l'ONU sur le climat ; 196 États, un objectif : obtenir un accord universel contraignant sur nos émissions de gaz à effet de serre. Car les scientifiques en sont sûrs, malgré les débats : l'homme a une influence sur le climat. Une idée née en fait il y a presque trois siècles.
Pluies torrentielles, inondations, tempêtes, cyclones, vagues de chaleur, sécheresses, canicules... La multiplication des phénomènes climatiques extrêmes inquiète et le réchauffement planétaire occupe tous les esprits. Mais quelle place réserver à l'historien dans ce débat ? Que peut nous apprendre la vague de froid qui a déferlé sur le XVIIe siècle, au coeur du « petit âge glaciaire » ?
John McNeill l'affirme dans son dernier livre : le XXe siècle restera d'abord marqué par le désastre écologique.
Des printemps glacés en Chine, la famine à Moscou... On le sait aujourd’hui, tous ces événements survenus en 1452 avaient une même cause : l’explosion de l’île de Kuwae dans le Pacifique.
La Russie s’est donné les moyens de combattre les contraintes du froid et de l’immensité. Analyse des défis qui se posent au plus grand État du monde.
Inondations depuis la Tamise jusqu'au Danube, pollution, brouillard toxique... En 1783, l'éruption du Laki, le plus grand volcan d'Islande, fait 160 000 morts dans toute l'Europe et entraîne des dérèglements climatiques sans précédent.
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