Le Moyen Age aussi a eu ses fast-foods ! Dans la rue, des marchands proposaient aux passants purée de pois, beignets de viande, flans à petits prix. Marchandises dont on dénonçait souvent, déjà, la mauvaise qualité.

De leurs expéditions vers l'Orient, les Latins ont rapporté l'abricot, la boussole et la carte marine. A plus long terme, les croisades ont permis une formidable expansion commerciale de l'Occident en Méditerranée. Au prix pourtant d'une coupure durable avec l'Orient.

Fausses factures, escroqueries a l'assurance, etc. Le quartier du Sentier se trouve aujourd'hui dans le collimateur de la justice. Une péripétie pour ce centre industriel de l'habillement extrêmement dynamique situé au cœur de la capitale et qui perpétue une tradition séculaire.

La France devient, sous le Second. Empire, l'une des premières puissances commerciales européennes. Un miracle, dû à l'esprit d'initiative du gouvernement ? Ou bien une adaptation, plus ou moins réussie, aux mouvements longs de l'économie des pays industrialisés ?

Venise devient en quelques siècles l'une des principales puissances commerciales de son temps. Au xnie, ses convois armés sillonnent l'Adriatique, la Méditerranée et la mer Noire, chargés de soies, de perles, d'épices et de métaux précieux, mais aussi de sel, de "bois, de céréales et d'esclaves. Ses marchands sont chez eux à Constantinople et Alexandrie, comme à La Tana et Trébizonde. Comment expliquer cette extraordinaire expansion ?

Au Moyen Age, c est dans le commerce de luxe et dans la haute finance que les marchands pouvaient s'enrichir. A condition toutefois de bénéficier d'une conjoncture favorable et d'une solide protection politique.

L'esclavage s'est pérennise pendant des siècles, y compris au cœur de l'Europe. On sait bien aujourd'hui que le phénomène continua d'être pratiqué tout au long du Moyen Age. On sait moins en revanche qu'il a perduré, notamment en Espagne, au Portugal et en Italie, jusqu'au milieu du xixe siècle. Il concernait quelque deux millions d'individus.

Les voyages de Marco Polo dans l'empire de Chine sont devenus légendaires. Pourtant, il y a, depuis quelques années, de moins en moins d'historiens pour croire aux récits du jeune marchand. Une étude anglaise vient porter un nouveau coup au mythe*.

La crise économique ramènera-t-elle dans les rues les vendeurs à la sauvette, cireurs de chaussures ou laveurs de carreaux ? A la veille de la Révolution, ce sont six à sept mille personnes qui, dans la capitale, exercent les petits métiers les plus divers pour répondre aux besoins des Parisiens'

A l'origine était la soie, ce tissu si délicat qui avait conquis l'aristocratie romaine. Pour se la procurer, il fallut bien forcer les portes mystérieuses de l'Asie centrale. Mais depuis le Ier siècle, les routes de la soie ont permis bien d'autres échanges entre la Chine et l'Occident. Une exposition actuellement ouverte au Grand-Palais, à Paris, et un programme d'études lancé par l'Unesco font revivre les caravanes qui empruntèrent ces pistes légendaires*.