Droite

La croisade des néoconservateurs

Paul Wolfowitz, Richard Perle, Elliott Abrams... La guerre en Irak les a rendus célèbres : ils auraient, dit-on, influé sur la politique étrangère américaine et conduit le président Bush sur la route de Bagdad. Animés par un esprit de croisade.

Guerre aux pauvres !

Depuis une vingtaine d'années, les programmes sociaux sont démantelés les uns après les autres. Cette politique concrétise la victoire d'économistes de l'université de Chicago et de Milton Friedman, l'un des maîtres à penser de la droite américaine.

Vichy : l'héritage maudit

Les responsables des droites classiques récusent tout héritage de Vichy. Certes, des hommes issus de la gauche ont occupé des sièges dans l'État français. Et des hommes de droite ont pris, dès 1940, le chemin de la Résistance. Reste que le régime de Pétain n'est pas une parenthèse aberrante dans l'histoire de la droite.

Un certain art de vivre

L'homme de droite a, pendant plus d'un siècle, élaboré les règles de ce qui se fait et ne se fait pas. Il a érigé son art de vivre en modèle, et multiplié, à l'usage des initiés, les signes de reconnaissance. Que reste-t-il aujourd'hui de cet esprit de caste ?

Les néo-païens de la nouvelle droite

A la fin des années 1970, un mouvement d'extrême droite connaît un succès éphémère. Menant le combat culturel contre la gauche dominante dans les milieux intellectuels, la Nouvelle Droite s'affirme néo-païenne, anti-égalitaire et différencialiste. Elle étend son influence dans la presse grand public et jusque dans l'antichambre des partis politiques.

L'armée est-elle de droite ?

Longtemps, l'uniforme n'a pas eu bonne presse dans les salons ultras et les milieux royalistes : le soldat était alors le « jacobin botté », assiégeant des châteaux et démolisseur des cloîtres. Peu à peu, cependant, du coup d'État du 2 décembre 1851 à la guerre d'Algérie, en passant par l'affaire Dreyfus et le traumatisme de 1940, l'armée est devenue de droite.