Droite

Valery Giscard d'Estaing, l'échec d'un modéré

Affirmant dès son entrée en fonctions sa volonté de rajeunissement et de réforme de la France, annonçant une « ère nouvelle », Valery Giscard d'Estaing voulut rassembler autour de la droite modérée un vaste parti du « centre ». La défection des gaullistes, menés par Jacques Chirac, et le choc de la crise mondiale eurent raison de cette ambition.

Mais où sont donc passés les électeurs de la droite ?

Prise désormais entre d’un côté la gauche et les écologistes, de l’autre l’extrême droite, la droite modérée a vu son influence se réduire. Certains de ses bastions, comme la Bretagne, sont entamés. Les cadres supérieurs, les catholiques, les femmes lui font de plus en plus d’infidélités. Colette Ysmal retrace ici l’évolution de l’électorat de droite depuis 1945.

Les quatre familles de la droite

La droite est née avec la Révolution française. Mais qu’y a-t-il de commun entre les émigrés de 1789 qui appelaient de leurs voeux le retour à l’Ancien Régime, les agités du rationalisme à la Déroulède et les républicains bon teint comme Raymond Poincaré ? Pour s’y retrouver, voici la radiographie des droites françaises.

De Bonald à Tocqueville, les maîtres a penser

La droite a eu ses théoriciens. Traditionalistes et contre-révolutionnaires comme Maistre ou Bonald, libéraux comme Tocqueville ou Benjamin Constant, monarchistes-ultranationalistes comme Maurras. Issus de courants différents, ils ont eu un point commun : celui de se lire dans le miroir que leur tendait la gauche.

A la droite du père !

La distinction entre droite et gauche ne doit rien au hasard. Dans la Bible déjà, la droite du Père est la place d'honneur. Au Moyen Age, c'est le « bon côté », celui de la rectitude morale et de l'habileté technique.