Au nom de la science
Quand et pourquoi les Arméniens sont-ils devenus, dans l'esprit des Jeunes-Turcs, un élément étranger à la nation, des « microbes » à exterminer ?
Quand et pourquoi les Arméniens sont-ils devenus, dans l'esprit des Jeunes-Turcs, un élément étranger à la nation, des « microbes » à exterminer ?
A la fin du XIXe siècle, les Arméniens semblent bien intégrés à l'Empire ottoman. Ils comptent des journalistes, des photographes, des architectes, des ministres même. Cet âge d'or relatif connaît cependant des ombres.
Au printemps 1915, la population arménienne de l'Empire ottoman est victime d'arrestations massives, de déportations et de massacres. Le bilan : près de 1,3 million de morts. Il s'agit du premier génocide du XXe siècle, orchestré selon une logique implacable par les plus radicaux des Jeunes-Turcs au pouvoir.
Depuis le début de l'été, les chrétiens d'Irak vivent un calvaire : visés par les groupes islamistes, ils sont victimes de persécutions. Un tragique écho aux soubresauts de la Première Guerre mondiale dans la région, marquée par l'exode, le massacre et la disparition de communautés entières de chrétiens du Hakkari, à l'est de l'Empire ottoman, et du nord-ouest de l'Empire perse.
Avec la progression des Turcs ottomans en Europe, la croisade est à nouveau à l'ordre du jour. Elle n'est plus désormais l'affaire des princes, mais celle des papes. Comment l'expliquer ?
En 1529, les Ottomans arrivent aux portes de Vienne. L'empire de Charles Quint tremble. La menace turque semble surtout confirmer le message de Luther : Dieu veut punir la chrétienté.
Voici l'épopée d'un énigmatique patriarche arménien. Sa captivité en France, suite à la bévue d'un ambassadeur, met en péril les relations du royaume de Louis XIV et de la Sublime Porte.
Après sa victoire sur les Latins à Hattin en 1187, le sultan Saladin décide de faire de Jérusalem une ville islamique. Cette métamorphose, accomplie sous le règne des Mamelouks, est couronnée au XVIe siècle par les travaux de Soliman le Magnifique.
Sale, violente et fragmentée, la Jérusalem ottomane ? En réalité, à la fin du XIXe siècle, musulmans, chrétiens et Juifs partagent l'administration d'une cité en plein essor. Un moment de grâce que Vincent Lemire ressuscite à l'aide de sources inédites.
Sous l'Empire ottoman s'élabore le rêve d'une Grande Syrie. Il prend fin en 1920 avec l'instauration des mandats français et britannique sur la région. Le symbole de cet échec reste pour les Syriens la perte du Liban.
En poursuivant votre navigation sur les sites du groupe Sophia Publications, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des services et contenus personnalisés.