La colonie, ça s'apprend à l'école !
Dans toutes les classes de France trônait au début du siècle un planisphère avec des taches roses : celles des territoires conquis. L'école avait pris en charge, sans hésitation, répopée coloniale.
Dans toutes les classes de France trônait au début du siècle un planisphère avec des taches roses : celles des territoires conquis. L'école avait pris en charge, sans hésitation, répopée coloniale.
Pour légitimer un régime politique et pour fabriquer un sentiment national, rien de mieux, aujourd'hui, que les historiens de la République démocratique allemande
Trois millions de magnétoscopes en France : la prévision pour 1985. Quelle est aujourd'hui la part de l'histoire dans le phénomène vidéo ? Qu'en sera-t-il demain ? Pierre Dottelonde a mené son enquête.
Pour Geneviève et Philippe Joutard, qui enseignent, elle, dans un lycée de la région marseillaise, lui, à la faculté d'Aix-en-Provence, il s'agit surtout de ne pas s'enfermer dans un pessimisme stérile.
« Ils ne savent rien »... On les a souvent entendues, ces plaintes dénonçant l'inculture historique des lycéens des années quatre-vingt ! Pour mieux saisir le phénomène, encore fallait-il se rendre sur le terrain, en classe. Ainsi fut fait. Pierre Assouline, accompagné d'un inspecteur pédagogique régional, a choisi un collège d'enseignement secondaire et un lycée d'une ville du Nord*. Les conclusions qu'il tire à l'issue de ce reportage sont inquiétantes. Elles ne sont pas partagées par tout Je monde.
A Varsovie, Moscou et Prague on emprisonne les historiens qui refusent d'écrire sous la dictée du pouvoir. A Buenos Aires, la junte militaire fait brûler des livres d'histoire*. Maître du présent, l'État totalitaire veut être aussi maître du passé. Il y eut des précédents: dès son avènement, Hitler fit réécrire les manuels scolaires allemands. Mais jamais l'État ne pourra imposer sa seule vision : il rencontrera toujours sur son chemin la mémoire collective insoumise. Et les historiens qui refusent le bon plaisir du prince.
Pourquoi 53 % des Français ont-ils plébiscité Marie Curie ? Comment expliquer que Napoléon Ier soit un personnage à la fois si détesté et si populaire ? Chirac, Giscard d'Estaing, Marchais, Mitterrand seront-ils considérés, dans cent ans, comme des « grands personnages historiques » ? Le sondage exclusif de i'institut Louis Harris-France, réalisé pour L'Histoire, donne des réponses surprenantes.
D'Ernest Lavisse à Astérix, Gaulois et gauloiseries quadrillent notre vie quotidienne. Une récente rencontre a entrepris de modifier l'image de marque de « nos ancêtres ».
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