Esclavage et racisme : « la poule et l'oeuf »
Les historiens débattent pour savoir ce qui, du racisme ou de l'esclavage, est premier.
Les historiens débattent pour savoir ce qui, du racisme ou de l'esclavage, est premier.
Ce sont les traites arabe et européenne qui ont progressivement créé l'identification entre Africain et Noir. Dès le début du XXe siècle, les diasporas africaines se sont réappropriées cette identité pour en faire un motif de fierté, et un support de revendications.
L'Islam médiéval n'a pas ignoré le Noir et le Blanc. Mais l'économie de l'esclavage qui y a cours montre que les préjugés ethniques sur les peuples l'emportaient sur le déterminisme phénotypique.
Le Brésil est longtemps passé pour un modèle de cohabitation harmonieuse des races. Qu'en est-il vraiment ?
Et si l'arrivée du premier bateau d'esclaves en Virginie en 1619 avait été l'acte fondateur des États-Unis ? Des Africains-Américains invitent à relire l'histoire du pays.
A qualifier de « race » des formes d'ethnicité dans l'Antiquité, on risque de diluer la singularité historique du fait racial.
Jusqu'où est-il pertinent de faire remonter l'histoire de la race et du racisme ? Jusqu'à l'Antiquité grecque, selon Benjamin Isaac. Une position iconoclaste qui nourrit un véritable débat.
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