Les ancêtres des Terre-Neuvas
On cherchait, au nord de l'Atlantique, la route du pays des épices et de l'or. En suivant ies flottilles des pêcheurs bretons, on trouva bien autre chose: une « Terre Neuve » et des morues comme s'il en pleuvait !
On cherchait, au nord de l'Atlantique, la route du pays des épices et de l'or. En suivant ies flottilles des pêcheurs bretons, on trouva bien autre chose: une « Terre Neuve » et des morues comme s'il en pleuvait !
Deux siècles et demi après la circumnavigation de Magellan, commence enfin l'exploration du Pacifique. Les savants ont remplacé les chercheurs d'Eldorado, mais l'aventure scientifique n'exclut pas l'aventure tout court...
Dans Ja genèse de l'homme, on s'efforce encore aujourd'hui de/ixer la place exacte du singe, découvert par l'Europe aux XVIIe et XVIIIe siècles. En ce temps ià, l'Occident cède à l'irrésistible tentation de l'humaniser à outrance...
A quoi sert de relire aujourd'hui les chroniques du Nouveau Monde écrites par les pères jésuites au XVIIe siècle ? On n'y découvre pas seulement une minutieuse description des civilisations indiennes. On y voit aussi poindre la rationalité occidentale des Lumières*.
En suivant les traces de Jean-Bernard Bossu qui visita la Louisiane vers 1750 et remonta le Mississippi, on se plonge dans les temps révolus de la colonisation française en Amérique.
Cent quarante mille photographies (dont cinquante mille vues sur verre), des croquis d'itinéraires et des lettres d'explorateurs, un mémoire de Faidherbe et les notes du prince d'Orléans au Tibet... Prévert aurait pu élire domicile à la Société de géographie *, fille des académies des Lumières et une des mères de la géographie moderne.
Au XIXe siècle, l'Afrique se découvre aux explorateurs. Parmi eux, René Caillié, étrange aventurier, « routard » désargenté, qui sous les habits anodins de l'islam, arrive à Tombouctou en 1828...
Du XIIe au XVe siècle, aventuriers et pèlerins partirent, en vain, à la quête du royaume du Prêtre Jean, qu'ils situèrent en Asie puis en Afrique et même en Amérique. Toutes leurs déceptions ne suffirent pas à tenir la croyance en cette fabuleuse terre d'abondance localisée, finalement, en Ethiopie.
Renégats ou hors-la-loi, coureurs d'aventures, « sauvages blancs », ainsi les Américains nommaient-ils ceux d'entre eux qui, au XIXe siècle, rejoignaient le monde indien. Tous avaient pour ancêtres communs les « coureurs de bois » français qu'attiraient loin de la civilisation coloniale l'appât du gain, certes, mais aussi la griserie de la vie sauvage.
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